Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Des zones d'ombres qui n'ont toujours pas été éclaircies. Soupçonné du meurtre de sa femme, Cédric Jubillar a été mis en examen et se trouve depuis trois semaines en détention provisoire près de Toulouse (Haute-Garonne). Après six mois d'enquête, les gendarmes sont arrivés à la conclusion qu'il ne peut être que la seule personne impliquée dans la disparition de sa femme, la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Lui nie toutes ces accusations et affirme qu'il n'a rien à voir dans cette affaire.
Plusieurs éléments ont été mis en avant par le procureur de la République de Toulouse pour expliquer l'interpellation du trentenaire. Il a notamment évoqué les déclarations "changeantes", "contradictoires" voir "mensongères" de Cédric Jubillar ces six derniers mois et son comportement juste avant la disparition de sa femme. Il aurait mis en place une étroite surveillance de cette dernière, notamment par le biais de la géolocalisation sur son portable et en épluchant ses relevés de compte.
Affaire Jubillar : la séparation, un mobile suffisant ?
Lors de l'audience relative à la fin de sa détention (qui ne lui a pas été accordée), les avocats de Cédric Jubillar ont regretté que certaines pistes n'aient pas été prises au sérieux, notamment celle d'un homme qui aurait avoué le meurtre par SMS. Une voiture aurait également été aperçue ce soir là et un chauffeur de taxi affirme avoir croisé une femme portant une tenue blanche, seule en pleine nuit.
Pour les enquêteurs, le drame s'est joué à l'intérieur de la maison du couple Jubillar, à Cagnac-les-Mines (Tarn). Ils estiment que la séparation à venir est un mobile suffisant pour le trentenaire, qui aurait alors perdu un salaire fixe (celui de son épouse, infirmière de nuit) et la maison qu'il a construite de ses propres mains. S'ils estiment que Cédric Jubillar est le principal suspect dans la disparition de sa femme, les gendarmes ne savent pas ce qu'il s'est passé exactement dans la nuit du 15 au 16 décembre, mais quelques éléments techniques leur ont permis de retracer le fil de cette dernière soirée. Voici les nouveaux détails qui sont connus des dernières minutes où Delphine Jubillar été encore chez elle.