De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il conteste toute implication. Interpellé il y a deux semaines, Cédric Jubillar a été mis en examen le 18 juin dans le cadre de l'enquête ouverte pour la disparition de sa femme. Delphine Jubillar n'a plus donné signe de vie depuis le 15 décembre dernier, après un dernier message envoyé à son "amant de Montauban", comme l'ont surnommé les enquêteurs. Pendant six mois, les gendarmes de la section de recherche de Toulouse ont refermé une à une les différentes pistes évoquées par les proches de la jeune femme, parfois même par son mari lui-même. Ils ont poursuivi leurs investigations dans le plus grand des secrets, avant de procéder à l'interpellation du trentenaire, à la surprise générale.
Cédric Jubillar : des explications "évolutives" et "contradictoires" ?
Pourtant, dès leur arrivée sur place la nuit du 15 au 16 décmbre 2020, les forces de l'ordre comprennent qu'elles ont affaire à une disparition inquiétante et ne tardent pas à soupçonner Cédric Jubillar. Elles ne diront rien en ce sens les semaines puis les mois qui suivront, après plusieurs perquisitions au sein de sa maison de Cagnac-les-Mines et des auditions libres. Le trentenaire a même bénéficié du statut de "partie civile" au mois d'avril, une ruse pour lui faire baisser la garde, selon les informations du Parisien.
Ces six derniers mois, les enquêteurs ont relevé ce qu'ils pensent être des incohérences entre le récit donné par Cédric Jubillar et plusieurs éléments techniques. Lors de sa conférence de presse du 18 juin, le procureur de la République de Toulouse a évoqué des explications "évolutives", "contradictoires" et même des "mensonges". "Lui-même a évolué, y compris au cours de sa garde à vue, tout en continuant à contester les faits qui lui sont reprochés", a-t-il ajouté. Quels sont ces différents éléments qui posent question ?