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Problèmes de vue, dépression, rupture… En l’espace de quelques jours, les enquêteurs ont fait de nombreuses révélations sur le quotidien et la psychologie d’Andreas Lubitz. Grâce aux perquisitions qui ont été menées à son appartement de Düsseldorf, ils ont notamment découvert que le jeune co-pilote était en arrêt maladie le jour du drame et qu’il l’avait caché à ses employeurs. Aussi, il n’aurait jamais dû piloter mardi dernier.
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Sa vue avait baissé de 30%
Toujours à son domicile, les enquêteurs ont également mis la main sur plusieurs documents médicaux révélant que le jeune homme de 28 ans souffrait de problèmes de vue. Selon des informations du dossier judiciaire allemand, transmises aux enquêteurs français et dont Le Figaro a eu connaissance, Andreas Lubitz souffrait d’une déficience visuelle susceptible d’empirer. D’après une source française, sa vue était même déjà en baisse de 30%. De quoi sérieusement compromettre son rêve : devenir pilote de long-courrier pour la Lufthansa.
Son rêve était compromis
Une situation d’autant plus difficile a accepter pour lui qu’il souffrait également de problèmes psychologiques. Andreas Lubitz avait déjà fait une dépression en 2009, ce qui l’avait contraint à suspendre sa formation de pilote. Il en avait ensuite fait une autre en 2014, après une rupture amoureuse, croient savoir des médias d’outre-Rhin. "Un tel problème n'aurait pas pu nous échapper lors de la visite médicale annuelle que Lubitz a subi l'été dernier", a cependant assuré un porte-parole de Germanwings au Journal du Dimanche. Les enquêteurs n'excluent donc pas qu'un tel problème de vue puisse être psychosomatique. En d’autres termes, lié à sa dépression.
"ll devenait de plus en plus clair qu’il avait un problème"
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"Un jour, je vais faire quelque chose qui va changer tout le système, et tout le monde connaîtra mon nom et s'en souviendra", aurait par ailleurs confié l’Allemand à son ex-petite amie, Maria W. l’année dernière. Agée de 26 ans et hôtesse de l’air, la jeune femme a été en couple avec lui pendant 5 mois. Suffisamment longtemps selon elle pour comprendre qu’il était tourmenté. "Il devenait de plus en plus clair qu'il avait un problème. Pendant les discussions, il craquait et me criait dessus" a-t-elle raconté au journal Bild. La nuit il se réveillait parfois en criant "nous tombons", a-t-elle confié. D'après elle, s'il a fait ça, "c'est parce qu'il a compris qu'à cause de ses problèmes de santé, son grand rêve d'un emploi à la Lufthansa, comme capitaine et comme pilote de long courrier était pratiquement impossible".
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