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IstockCovid : x règles du confinement dont vous ne vous souvenez peut-être pas
Le 17 mars 2020, il y a cinq ans jour pour jour, la France entamait le premier confinement pour faire face à la pandémie du Covid-19. Retour sur les règles et interdictions mises en place à l'époque pour endiguer la pandémie.

Le 16 mars 2020 sera à tout jamais marqué dans la vie des Français. Alors que les cas de COVID-19 explosaient en France, le président Emmanuel Macron prenait la parole et annonçait des mesures de confinement strictes. "Nous sommes en guerre" avait-il proclamé face à 35 millions de téléspectateurs. Quelles étaient les règles imposées à tous les citoyens ? Que retiennent les Français de cette période cinq ans après ? Leur vigilance et leurs habitudes sanitaires ont-elles changé depuis ? On leur a posé la question.

"Je ne veux plus jamais revivre ça" 

Les multiples confinements ont, à l'époque, bouleversé nos habitudes et les orientent encore aujourd'hui. Nous avons interrogé Michelle, 63 ans, commerciale sédentaire, qui se souvient d'une période "marquée par la peur de ne plus pouvoir sortir de chez soi comme on voulait" nous confie-t-elle. "On avait le sentiment d'être prisonnier" relate son mari, Christian, désormais à la retraite. Depuis, le couple, à l'image de nombreux Français, ont conservé certaines habitudes de cette période anxiogène. "Je me suis toujours lavé les mains, mais depuis l'après-Covid, je le fais beaucoup plus régulièrement. Aussi, au moment de faire mes courses, je mets du gel hydroalcoolique sur les poignées de mon charriot encore aujourd'hui" confirme Christian.

Des habitudes liées au covid qui persistent en 2025 

Par ailleurs, certaines habitudes impliquant du contact direct avec les autres sont devenues moins courantes, comme la bise. D'après un sondage IFOP réalisé à la fin de la pandémie de COVID-19, seulement 39 % des Français continuaient à faire la bise à des connaissances, contre 91 % avant "la crise sanitaire". Bien que le chiffre ait probablement évolué depuis 2022, il est peu probable que les 91 % soient atteints à nouveau en 2025.

Vidéo du jour

Couvre-feu, masque obligatoire... Redécouvrez dans notre diaporama ci-dessous 7 mesures qui étaient obligatoires au moment où la pandémie du COVID-19 sévissait en France : 

L'interdiction de se déplacer

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IllustrationL'interdiction de se déplacer
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Le premier confinement de la pandémie de la covid-19, qui a débuté le 17 mars 2020, était marqué de nombreuses contraintes, parmi lesquelles, celle de ne pas pouvoir se déplacer comme on le souhaitait.

Souvenez-vous, les sorties étaient autorisées uniquement avec une attestation dérogatoire pour des motifs très précis. "Je soussigné(e), Mme/M, Née le, Demeurant... Certifie que mon déplacement est lié au motif suivant (cocher la case) autorisé par l'article 1er du décret du 16 mars 2020 portant réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus COVID-19". 

On y retrouvait ensuite les différentes cases à cocher : les déplacements entre le domicile et le lieu d'exercice de l'activité professionnelle, les déplacements pour acheter des achats de premières nécessités, les déplacements pour motif de santé, pour motif familial impérieux, ou encore les déplacements "brefs, à proximité du domicile, liés à l'activité physique individuelle des personnes (...). 

La fermeture des établissements non essentiels

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IllustrationLa fermeture des établissements non essentiels

Écoles, collèges, lycées, universités ont dû fermer leurs portes dès le 16 mars 2020. Deux jours plus tard, c'est la fermeture des lieux de loisirs, des restaurants, des commerces, des musées ou encore des parcs d'attractions, "jugés non essentiels" qui est ordonnée.  

Une amende forfaitaire en cas de non respect

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IllustrationUne amende forfaitaire en cas de non respect

En cas de non-respect des mesures de confinement à domicile établies par le décret N°2020-260 du 16 mars 2020, vous risquiez une amende de 135 euros, majorée à 375 euros. Entre mars 2020 et avril 2021, plus de 2 millions d'amendes ont été dressées, confirmait à l'époque Le Figaro

Chômage partiel pour 1/4 des Français

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IllustrationChômage partiel pour 1/4 des Français

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