Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Panique sur les fêtes ? Alors que les Français s'apprêtent à rejoindre leurs prochs pour les fêtes de fin d'année, les scientifiques craignent un invité suprise autour de la table de Noël. Pour la quatrième année année consécutive, le Covid-19 étend son ombre sur les fêtes, et promet une contagion accélérée à la faveur des regroupements familiaux et amicaux. Les chiffres en attestent : selon un dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France diffusé mercredi 13 décembre, "la hausse des indicateurs syndromiques se poursuit en ville et à l’hôpital chez les adultes et particulièrement les plus âgés". "On n'a pas autant d'indicateurs qu'à d'autres périodes mais des faisceaux d'indications convergent : la circulation du virus est très intense", a déclaré à l'AFP repris par France24 Étienne Simon-Lorière, responsable du Centre national de référence (CNR) des virus des infections respiratoires à l'Institut Pasteur.
Une "recrudescence hivernale prévisible"
"Depuis le début de la pandémie, les vagues se produisent environ tous les quatre mois, essentiellement sous l'effet d'une baisse d'immunité populationnelle", à laquelle s'ajoute "la recrudescence hivernale prévisible, avec la baisse des températures extérieures et plus de temps passé en intérieur, où les transmissions virales sont facilitées", a exposé à l'AFP l'infectiologue Xavier Lescure, membre du Covars (comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires).
En tout, pas moins de 34 889 nouveaux cas positifs ont recensés au niveau national par les laboratoires de biologie médicale entre le 4 et le 10 décembre. Un bilan inquiétant car présentant une hausse de 22,6% par rapport à la semaine précédente. Le taux d’incidence a grimpé à 51 cas pour 100 000 habitants en sept jours. Dans les hôpitaux, 5 428 patients ont été admis aux urgences pour une suspicion de Covid-19 entre le 4 et le 10 décembre, soit 1,5% des passages aux urgences. 2 221 d’entre eux ont été hospitalisés. Santé pubique France observe au niveau national une "tendance à la hausse" des suspicions d'infection sans toutefois noté de risque d'embolie à ce stade. La menace est inégalement répartie sur le territoire : voici les départements les plus touchés à ce stade.