Covid-19 : les départements mal partis pour 2024
Dans son bulletin de la semaine, Santé publique France a enregistré une légère baisse des indicateurs du Covid sur le territoire, malgré une circulation toujours élevée du virus. Ce qui voudrait dire que le épidémiologique aurait été atteint. Voici, les départements où le virus circule toujours fort.

Santé publique France a dévoilé, ce mercredi 27 décembre, son bulletin national hebdomadaire sur la circulation du virus. Résultats, en pleine semaine de fêtes les autorités sanitaires ont enregistré une baisse des indicateurs liés au Covid-19 avant même les fêtes de fin d’année. Une bonne nouvelle à première vue, mais les autorités conseillent de ne pas baisser la garde.

Les taux de positivité en ville et à l’hôpital encore à des niveaux élevés

"Concernant le Covid-19, les indicateurs syndromiques étaient en légère baisse en ville et à l'hôpital mais restaient à des niveaux élevés. Cette diminution était observée dans toutes les classes d'âge en ville, et à l’hôpital chez les 0-4 ans et les 65 ans et plus. Les taux de positivité en ville et à l’hôpital restaient à des niveaux élevés", a expliqué Santé publique France.

"Les indicateurs virologiques issus des tests réalisés en laboratoires de biologie médicale étaient quant à eux en diminution dans toutes les classes d'âge parmi la population testée", ont ajouté les autorités sanitaires.

Cette baisse des indicateurs pourrait être synonyme du dépassement du pic épidémiologique, ou de contaminations. D ans le détail, la baisse concerne notamment SOS Médecins.

"La part des suspicions de Covid-19 parmi l’ensemble des actes était en légère baisse dans toutes les classes d’âge mais restait la plus élevée chez les 65 ans et plus (5,9% vs 7,2% en S50) et chez les 15-64 ans (5,6% vs 6,7% en S50)", a indiqué Santé publique France.

En parallèle, en milieu hospitalier, la part du Covid-19 ou suspicion de Covid-19 parmi l'ensemble des hospitalisations après passage "était en légère diminution chez les 0-4 ans et chez les 65 ans et plus mais stable dans les autres classes d’âge".

Durant la semaine du 18 au 24 décembre, ce sont 29.683 nouveaux cas qui ont été détectés par les laboratoires de biologie médicale contre un peu plus de 35.000 une semaine auparavant. Le taux d’incidence, lui, est passé de 55 à 44 pour 100.000 habitants. "La baisse des taux d’incidence et de positivité était observée dans toutes les classes d’âge", ont poursuivi les autorités sanitaires. Seul bémol, Santé publique France a observé une progression du virus dans les eaux usées.

​​​​​​Quelles sont les mesures actuelles concernant les cas contacts ?

Il n'y a  plus de statut officiel de "cas contact". Depuis le 1er février 2023, la réalisation d'un test de dépistage au deuxième jour de la notification du statut de contact pour les personnes contact asymptomatiques n'est plus requis. En revanche, les personnes symptomatiques continuent de devoir se faire tester rappellent les autorités.

En semaine 50, 36 895 nouveaux cas ont été déclarés par les laboratoires de biologie médicale (vs 35 003 en S49) soit un taux d'incidence de 54 pour 100 000 habitants (vs 52 en S49). Le taux de positivité atteignait 28,9% en S50 (vs 29,1% en S49). Les taux d'incidence et de positivité étant les plus faibles chez les moins de 20 ans, rapporte le site Géodes.

Vidéo du jour

Voici, ci-après, dans notre diaporama, les départements qui partent mal pour 2024 avec un taux d'incidence au dessus de 50 pour 100 000 habitants :

Somme

1/25
Somme

Le département présente un taux d'incidence de 52,80.

Vaucluse

2/25
Vaucluse

Le département présente un taux d'incidence de 57,38.

Alpes-Maritimes

3/25
Alpes-Maritimes

Le département présente un taux d'incidence de 55,89.

Charente-Maritime

4/25
Charente-Maritime

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