De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les objectifs du président de la République étaient clairs : pour permettre le déconfinement, le président exigeait initialement une chute du nombre de nouveaux cas quotidiens de coronavirus sous le pallier de 5 000 personnes, à échelle nationale. C'est désormais une évidence, ces chiffres ne sauraient être atteints. Pourtant, le Premier ministre a tout de même confirmé la fin de la mise sous cloche du pays, prévue pour le mardi 15 décembre 2020. L'exécutif, cependant, a décidé de sacrifier le Nouvel An, ainsi que l'a déjà expliqué Planet. Et pour cause ! Comme l'explique Olivier Véran, ministre de la Santé & des solidarités, c'est là le temps des "fiestas". "Noël n'est pas le Nouvel an. Le Nouvel an n'a pas la même portée culturelle dans notre pays, ça reste un moment festif", avait-il d'ailleurs souligné sur le plateau de LCI.
Est-ce à dire qu'il est plus sûr de fêter Noël ? Probablement. Au moins aux yeux du gouvernement qui, politiquement, ne pouvait se permettre d'annuler les deux fêtes de fin d'année. En revanche, sur le plan sanitaire, la situation est autrement plus complexe. C'est particulièrement vrai dans certaines régions du pays, qui sont plus touchées que d'autres par la pandémie de coronavirus CoVid-19. Et 20 minutes de pointer du doigt le Grand-Est qui "n'en a pas fini" avec l'épidémie…
Grand-Est : l'Agence régionale de santé alerte
La dernière semaine mesurée (49), est "marquée par une évolution préoccupante de l'épidémie", affirment en effet nos confrères.
Plusieurs indicateurs sont en effet à la hausse. En tout et pour tout, l'ARS comptabilise 8 000 nouveaux cas positifs sur la période du 30 novembre au 6 décembre. C'est davantage que la semaine précédente… Le taux d'incidence est aussi inquiétant : il est estimé, en moyenne, à 160 personnes contaminées pour 100 000 habitants. C'est considérablement plus que les chiffres constatés à échelle nationale (110/100 000).
"La pression sur ce système de soins reste forte", s'inquiète l'Agence, non sans souligner "un risque élevé de rebond épidémique".