De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Chaque jour, des milliers de personnes sont testées positives au coronavirus en France. Si le début de la campagne de vaccination laisse entrevoir l'espoir d'une fin de l'épidémie, difficile de prévoir le déroulement de cette année à venir. Et pour cause : l'année 2020 fut imprévisible, pleine de rebondissements, et particulièrement difficile pour bien des personnes. Plus de 65 000 décès, et ce, seulement dans l'Hexagone. Plus de deux millions de malades depuis le début de l'épidémie.
Quand certains corps de métiers comme le secteur hospitalier ont été extrêmement sollicités, d'autres, comme la restauration ou le spectacle, ont été mis à l'arrêt. Les deux confinements nationaux instaurés en France en mars et en octobre 2020 ont certes eu un impact certain sur la vie économique du pays, mais également sur la santé mentale des Françaises et Français. L'incertitude dans laquelle nous sommes plongés, ainsi que la crainte d'un rebond épidémique suite aux fêtes de fin d'année, n'arrangent rien.
Covid-19 en 2021 : une troisième vague en janvier ?
À l'aide de plusieurs spécialistes et en se basant sur l'évolution de la situation sanitaire l'année passée, le Huffington Post a tenté de déterminer à quoi pourrait ressembler l'épidémie de coronavirus en 2021. La chute des températures, les réunions en famille et entre amis pendant les vacances de Noël et la stagnation du nombre de cas depuis le mois de novembre inquiètent. En outre, la découverte d'un variant du virus plus contagieux, comportant pas moins de 17 mutations, renforce le doute.
Dominique Costagliola, directrice de recherche à l’Inserm et épidémiologiste, prévient : "L’hiver va durer jusqu’en mars, il faut se préparer à ce que ce soit difficile. L’équilibre est fragile et il suffirait de peu de choses pour que ça reparte, par exemple l’augmentation des contacts à Noël". Toutefois, l'impact des fêtes de fin d'année sur la circulation du virus ne se ressentira qu'à la fin du mois de janvier. Pour le moment, il est donc difficile de prédire si nous allons ou non être confrontés à une troisième vague épidémique - et aux mesures restrictives qui l'accompagnent. Il n'y a aucun doute : le mois de janvier sera décisif pour le restant de l'année.
À quelles mesures peut-on s'attendre au courant de l'année 2021 ?
Covid-19 en 2021 : quelles mesures jusqu'à l'été ?
Prendre des mesures pour endiguer l'épidémie sera difficilement évitable. "Même si les vaccins répondent finalement à tous nos espoirs, même si la campagne se passe parfaitement bien, cela prendra du temps de protéger la population", écrit le journaliste Grégory Rozières dans les lignes du Huffington Post.
Comment établir une stratégie suffisamment efficace pour ne pas avoir de nouveau recours à un confinement ? Isolement des personnes contaminées, meilleure gestion sur l'aération des bâtiments, diagnostic plus rapide des malades... Nombreuses sont les solutions proposées par les spécialistes contactés par le site d'actualité. "Il faut essayer de diminuer la probabilité d’être contaminé. On a commencé avec les masques et la gestion des distances, mais il faut aller encore plus loin", explique Xavier Briffaut, sociologue.
Covid-19 en 2021 : le reste de l'année repose sur le vaccin et l'immunité
Le reste de l'année repose en grande partie sur le déroulement de la campagne de vaccination contre le Covid-19. Toutefois, rien n'est gagné. L'Institut Pasteur estime qu'environ 11% des Françaises et Français ont été contaminés par le virus. D'après le taux de reproduction, le Huffington Post indique qu'il faudrait que 66% de la population soit immunisée pour que l'épidémie prenne fin. "Même pour les modèles les plus optimistes qui tablent sur 40%, on en est loin", déplore Samuel Alizon, spécialiste de la modélisation des maladies infectieuses.
Néanmoins, le site d'actualité soulève un autre problème : la durabilité du vaccin. "Vous pouvez vacciner un certain nombre de personnes par jour, mais si certaines perdent leur immunité et que vous devez les vacciner à nouveau, cela influence la proportion de la population qui peut être immunisée à un instant donné", explique Samuel Alizon.