![](/files/styles/pano_m/public/images/article/2/5/1/2967152/vignette-focus.jpg?itok=ig_Ux4hC)
INTERVIEW. Noëlle Châtelet, écrivaine et présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), se confie le suicide de sa mère mais également sur son combat sur le droit à mourir.
Un hiver inédit. Face aux éventuelles tensions sur le réseau électrique dans les prochains mois, pléthore de mesures sont mises en oeuvre. Plan de sobriété énergétique, campagnes de sensibilisation, météo de l'électricité, délestages... Tout est pensé pour éviter à tout prix le scénario du pire : la panne généralisée et incontrôlée, aussi appelée blackout.
En dernier recours, des coupures de courant localisées, de deux heures au maximum, sont envisagées par moment. Dans ses dernières prévisions, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité français, RTE, a indiqué qu'il existait un risque "élevé" de tension sur le réseau pour janvier 2023.
"Les situations extrêmes (qui cumuleraient tous les aléas défavorables) ne sont pas les plus probables (...) La très grande majorité des situations à risque se situeraient le matin entre 8h et 13h et le soir entre 18h et 20h. Elles ne concerneraient pas des journées entières ni les week-ends", précise le communiqué.
Seulement voilà : qui dit coupure d'électricité, dit coupure de réseau. Interrogée par la Commission des affaires économiques du Sénat, la directrice générale d'Orange Christel Heydemann a déploré le fait que de nombreux opérateurs ne sont pas considérés comme des sites prioritaires en cas de tension sur le réseau électrique.
Qu'est-ce que cela signifie, au juste ?
Si certains des sites télécoms sont priorisés, ce n'est pas le cas de tous, nous informe BFMTV. "En particulier la dizaine de milliers de sites mobiles ne sera pas priorisée", prévient la directrice générale. Avant d'ajouter : "Il est illusoire d'imaginer que, en cas de délestage, on saura maintenir unservice continu pour l'ensemble des Français".
Les numérosd'urgence, malheureusement, n'échappent pas à la règle. "Les servicesmobiles, si dans une zone géographique ils sont éteints pendant deux heures, il n'y aura pas d'accès aux services des numéros d'urgence", affirme Christel Heydemann.
Le gouvernement, de son côté, se veut rassurant.
Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, se veut rassurant. "Dans les scénarios qu'on envisage, et s'il y avait des problèmes d'approvisionnement en électricité à un moment donné, il existe ce qu'on appelle des 'antennes-ressources', qui sont bien réparties sur tout le territoire national", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil des ministres.
En effet, il suffit d'un seul opérateur fonctionnel pour que tous les numéros d'urgence puissent fonctionner, même s'il ne s'agit pas du vôtre.
Découvrez encore plus d'actualités, en vous abonnant à la newsletter de Planet.
Votre adresse mail est collectée par Planet.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.