De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans un avis provisoire du 14 mars 2020, le Haut Conseil de la Santé Publique listait déjà, parmi les patients à risque de développer une forme sévère de Covid-19, “les personnes présentant une obésité morbide – (indice de masse corporelle > 40kg/m² : par analogie avec la grippe A(H1N1)”.
“Selon les recommandations officielles, les personnes qui ont un IMC* supérieur à 40 kg/m2 peuvent se mettre en arrêt de travail car elles sont considérées comme à risque”, explique le Dr Wiliam Berrebi, gastro-entérologue, hépatologue et auteur du podcast "Merci Docteur !". “Toutefois, cette situation ne concerne que les obèses morbides, le seuil choisi est donc assez élevé”.
“Le surpoids et l'obésité sont souvent associés à des difficultés respiratoires et pulmonaires. Il peut exister un essoufflement à l'effort, une diminution des capacités respiratoires, un syndrome d'apnée du sommeil”, peut-on lire sur le site du Centre de l’Obésité et du Surpoids Grenoble-Sud.
Un point confirmé par le Dr Berrebi. “Le Covid-19 est potentiellement plus sévère en cas de difficultés de ventilation. Or, un obèse respire moins bien ; si on lui demande de courir 50 mètres il va être essoufflé”.
*l'IMC : indice de masse corporelle est un indicateur de corpulence pour les adultes de 18 à 65 ans
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