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C’est reparti pour une nouvelle semaine. Ce lundi 30 mars, les Français entament leur 14e jour de confinement, débuté le mardi 17 mars. Prévue dans un premier temps jusqu’au mardi 31 mars, cette période a été rallongée de deux semaines et court maintenant jusqu’au 15 avril. Désormais habitués à rester chez eux au maximum, les Français sont autorisés à sortir pour des motifs précis et strictement encadrés par l’Etat.
Si vous pouvez faire vos courses, aller chez le médecin et pratiquer un peu d’exercice physique, vous n’êtes pas autorisé à retrouver des amis. Vos sorties doivent s’effectuer seul dans la mesure du possible ou avec les membres de votre foyer. Le non-respect de ces mesures est puni d’une amende de 135 euros, pouvant être majorée jusqu’à 375 euros. Mais, alors que les citoyens commencent tout juste à s’habituer à ces mesures, de nombreuses choses changent pour cette troisième semaine de confinement. Quelles sont-elles ?
Confinement : ne pas respecter les règles va vous coûter plus cher
Les rues sont vidées de leurs habitants depuis bientôt deux semaines et de nombreux Français respectent à la lettre les règles édictées par le gouvernement. Pourtant, certains récalcitrants continuent à contourner ces mesures. Selon Christophe Castaner, citant les chiffres établis le 26 mars, 250 000 amendes ont été dressées depuis le début du confinement pour 3,7 millions de contrôles effectués. L’Etat a choisi de continuer à serrer la vis puisque, d’après un décret publié dimanche au Journal officiel, l’amende pour récidive dans les quinze jours s’élève désormais à 200 euros. Elle grimpe jusqu’à 450 euros en cas de majoration et, si quatre violations du confinement sont constatées dans les 30 jours, alors le délit est puni d’une amende de 3 750 euros et de six mois d’emprisonnement.
Les mesures se durcissent donc pour les Français. Après ces deux premières semaines de confinement, le gouvernement a également pris d’autres décisions, qui concernent notamment les pensionnaires des Ehpad…
Confinement : isolement individuel dans les Ehpad
Les responsables de plusieurs Ehpad français ont tiré la sonnette d’alarme la semaine dernière. Face à l’augmentation rapide du nombre de morts dans ces établissements, le gouvernement a décidé d’agir. Lors d’une conférence de presse samedi 28 mars, le Premier ministre Edouard Philippe et le ministre de la Santé Olivier Véran ont annoncé de nouvelles mesures pour tenter de préserver les pensionnaires des Ehpad, qui sont extrêmement fragiles face à l’épidémie de Covid-19. Les personnes âgées accueillies dans les 7 000 Ehpad de l’Hexagone doivent désormais être isolées individuellement.
L’Etat veut aussi mettre en place le déstockage de 500 000 masques par jour pour le personnel des différents établissements et rendre les tests de dépistage prioritaires pour eux. Olivier Véran demande également aux personnels soignants des Ehpad d’effectuer le moins de sorties possible afin de "prendre le moins de risque qu’ils reviennent avec le virus", a-t-il expliqué lors de cette conférence de presse.
Alors que le nombre de décès liés à l’épidémie ne fait qu’augmenter en France, le gouvernement a décidé d’assouplir certaines règles concernant les obsèques, qui étaient déjà bouleversées depuis le début du confinement.
Confinement : de nouvelles mesures pour les obsèques
La peine s’ajoute à la peine pour les proches de personnes décédées des suites du Covid-19. Désormais, les familles des victimes pourront voir le visage du défunt, ce qui était interdit depuis le début de l’épidémie. Par contre, les cérémonies restent toujours très réduites puisque 20 personnes au maximum sont autorisées à y assiter et elles doivent scrupuleusement respecter les mesures barrières.
Un sujet douloureux sur lequel s’est exprimé vendredi 27 mars le porte-parole du ministère de l’Intérieur. "Pour protéger les familles de l’épidémie, la présence aux cérémonies funéraires et dans les cimetières doit être limitée à 20 personnes", a-t-il expliqué. Avant de conclure : "Nous avons demandé à chaque préfet de département d’identifier des lieux où, en cas de décès nombreux, les cors pourraient être conservés dans la dignité, dans l’attente de leur inhumation, de leur crémation et dans certains cas dans l’attente du rapatriement de la dépouille à l’étranger". Selon le dernier bilan fourni par les autorités, 40 174 cas ont été identifiés et 2 606 personnes sont mortes dans les hôpitaux. Près de 20 000 personnes sont hospitalisées.