Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le 21 octobre dernier, la FNSEA (la Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricole), ainsi que les Jeunes Agriculteurs se sont mis d'accord pour "une reprise des actions à partir du 15 novembre", peut-on lire auprès de RTL France. La raison ? Les agriculteurs dénoncent l'accord entre l'Union européenne et les pays du Mercosur (l'Argentine, le Brésil, le Paraguay, l'Uruguay et le Venezuela).
Patrick Benezit, vice-président de la FNSEA, refuse de se mettre en concurrence avec l'Amérique du Sud : "Ce sont des pays qui n'ont absolument pas les mêmes normes que les autres. (...) Tout ce qui est interdit chez nous est autorisé chez eux. (...) C'est une délocalisation de notre agriculture" constate-t-il auprès de BFMTV.
Une mobilisation prévue sur plusieurs semaines
Sur le papier, les agriculteurs qui manifesteront feront en sorte de ne pas perturber la vie des Français : "On n'est pas là (...) pour embêter les Français, on n'a pas du tout envie de faire en sorte que le quotidien des Français qu'on nourrit, et qu'on est fiers de nourrir, soit un enfer. En revanche, on veut attirer l'attention de tout le monde". "On est prêt à aller loin pour faire en sorte que nos revendications soient entendues. (...) Et donc on mettra en face les moyens qu'il faut pour être entendus" évoque Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, auprès de RTL.
Les syndicats confirment ne pas vouloir "bloquer l'approvisionnement alimentaire du pays", éloignant pour l'instant la possibilité d'une éventuelle pénurie pour les fêtes de fin d'année. Il est possible que le mouvement agricole s'étende au-delà des frontières françaises, l'accord avec les pays du Mercosur étant prévu de s'appliquer à l'échelle de l'Union européenne.