La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
"Bougnoules, dégagez", tels sont les mots qui ont été tagués sur les murs de la mosquée de Cognac (Charente) dans la nuit de lundi à mardi. Le lieu de culte a en effet été victime d’un acte islamophobe. Adballah Zekri, le président de l’Observatoire contre l’islamophobie a rapporté que le mot "mosquée" a été effacé de l’écriteau situé devant le bâtiment et que plusieurs inscriptions à caractère racistes ont été laissées tandis qu’une croix gammée et une croix chrétienne ont été peintes. Toujours d’après lui, des tranches de porc ont également été répandues autour de la mosquée.
"On veut toucher au ‘vivre ensemble’"Et alors qu’un membre de l’association de la mosquée à déposé une plainte au commissariat, Abdallah Zekri a dénoncé des "actes à répétition" et un "phénomène nouveau qui se multiplie". Celui-ci a ensuite rappelé qu’en un mois, un acte islamophobe à Libourne (Gironde), un projet de tir contre une mosquée à Vénissieux (Rhône) et l’agression d’une femme voilée à Trappes (Yvelines) avaient été recensés. "On veut toucher au ‘vivre ensemble’ alors qu'il y a de très bonnes conditions de travail entre chrétiens, musulmans et juifs", a-t-il estimé avant d’ajouter : "Ce que je dénonce, c'est la réalité du voile qu'on veut mettre devant le visage des Français pour leur cacher la réalité de la crise actuelle, et le discours de certains hommes politiques n'est pas fait pour arranger les choses".