Après des semaines d’insomnie, Caroline Darian avait annoncé qu’elle entrait en clinique plusieurs jours pour “pouvoir dormir”. Elle est de retour devant la cour criminelle du Vaucluse pour “affronter”...
L’amour peut rendre aveugle. Séverine L., la nouvelle compagne de Cédric Jubillar, éprise de passion après deux mois de relation, se voilerait-elle la face ? Malgré la mise en examen et le placement en détention de l’artisan pour meurtre sur conjoint, elle affirme dans une interview accordée au Parisien, avoir toujours confiance en lui : "Aujourd’hui, plus que jamais, je le crois innocent", a-t-elle assuré au quotidien francilien ce jeudi 18 juin après avoir écouté le procureur de Toulouse, en conférence de presse.
Affaire Jubillar : "J'ai pu avoir des doutes", mais les enquêteurs "n'ont rien de sérieux contre Cédric"
Après six mois d’enquête, menée par la "négative", permettant d’éliminer les hypothèses une à une, les gendarmes, chargés de l’affaire Delphine Jubillar, jeune infirmière disparue la nuit du 15 au 16 décembre à Cagnac-les-Mines (Tarn), ont réuni différents indices troublants les conduisant à Cédric Jubillar. Les mensonges et incohérences dans le discours de ce dernier sont multiples et laissent, plus que jamais, planer le doute sur sa culpabilité. Pourtant, il continue de nier toute implication dans cette sombre histoire, notamment dans une récente lettre envoyée à sa compagne.
Si, Dominique Alzéari, le procureur de la République de Toulouse, le décrit comme "brutal, grossier et agressif", Séverine L., ne le pense pas coupable malgré son incarcération.
"Bien sûr, je me suis posé des questions… J’ai pu avoir des doutes au début de la garde à vue", confie-t-elle.
Toutefois, "en écoutant le procureur de la République de Toulouse, j’ai compris que les enquêteurs n’avaient en fait rien de sérieux contre Cédric. Ce ne sont que des petites choses additionnées les unes aux autres". Elle concède cependant que son nouveau compagnon n’est pas toujours très calme…
Cédric Jubillar : "Il pouvait se taper une petite crise d’énervement"
Celle qui vivait jusqu’à présent plusieurs nuits par semaine au domicile du mari de Delphine Jubillar, à Cagnac-les-Mines (Tarn) l’affirme : "Il s’est montré doux et adorable avec moi 90% du temps. Et puis, soudainement, il pouvait se taper une petite crise d’énervement et ça retombait aussi vite que c’est monté…"
Et de tempérer : "Je n’ai jamais connu de violence physique de sa part. Il hausse le ton, s’emporte pour un oui ou pour un non, notamment contre son fils… et puis il se calme. Il est comme ça, faut le connaître", détaille-t-elle au Parisien.
Par ailleurs, sa consommation de produits stupéfiants avait-elle une incidence sur son comportement ?
Cédric Jubillar : "Dès qu’il n’avait plus rien à fumer, je le sentais nerveux, à cran"
Au quotidien, l’attitude de Cédric Jubillar pouvait changer, dès qu’il était en manque de stupéfiants. "Son truc, c’était le cannabis, l’herbe et le CBD. Mais jamais les drogues dures. En fait, il fume toute la journée et cela lui coûte beaucoup d’argent. Mais je ne l’ai jamais vu amorphe. Au contraire, fumer lui donne de l’énergie".
"En revanche, dès qu’il n’avait plus rien à fumer, cela devenait difficile pour lui. Dans ces cas-là, je le sentais nerveux, à cran", a indiqué Séverine L.
Dans la même situation, aurait-il pu alors s’en prendre à Delphine le soir de sa disparition ?