Ce prénom français poussiéreux revient en force en Allemagne et aux Pays-BasIllustrationIstock
Considéré comme ringard, ce prénom féminin assez ancien ne figure même plus sur les registres de naissance français de ces dernières années.

En 2023, le prénom le plus donné aux petites filles est Louise, avec 3 420 naissances. Il est suivi de près par Ambre (3 168 naissances) et Alba (3 088 naissances). D’autres prénoms, plus anciens, sont aujourd’hui devenus si rares en France qu'ils ne sont plus attribués aux petites filles depuis plus d’une décennie. Et un en particulier qui, s’il est largement boudé dans l’Hexagone, est de plus en plus donné en Allemagne et aux Pays-Bas

Un prénom qui pourrait revenir en force dans les prochaines années 

Il s’agit du prénom Gertrude qui était déjà attribué au XIIIe siècle. Mais c'est en 1912 qu’il a connu le plus de succès avec pas moins de 127 naissances recensées. D’origine germanique, il provient de “gari” qui signifie “lance loyale” mais aussi “fidélité”. C’est un prénom rare à la connotation médiévale qui fait référence aux armes utilisées à cette époque. Souvent, il est associé à Gertrude la Grande, une Sainte allemande du XIIIe siècle réputée pour être la sainte patronne des chats car sa foi était si intense que, quand elle priait, elle ne sentait pas les souris danser sur son chapeau. 

Même si l’attribution est faible en France, ce prénom reste particulièrement employé dans les DOM-TOM avec plus de 340 naissances recensées dans ces départements. On fête les Gertrude le 16 novembre.