Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Le budget de la Sécurité sociale a été définitivement adopté ce lundi 4 décembre, après le rejet d'une nouvelle motion de censure à l'Assemblée nationale. La motion, signée par tous les groupes de gauche, est apparue comme une réponse à l'article 49.3, dégainé à multiples reprises par le gouvernement Borne. Pour rappel, cet outil constitutionnel vivement critiqué permet d'adopter certains textes sans vote.
Ce projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) “est un texte de progrès social”, avait fait valoir Elisabeth Borne. La locataire de Matignon a ainsi vanté “un budget de 640 milliards d'euros pour notre Sécurité sociale” avec des moyens en hausse pour la santé, l'autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap.
Un projet de loi de financement de la Sécurité sociale “bien loin du compte”
Les autres groupes d'opposition, hormis la gauche, sont restés en retrait. En effet, ils n'ont pas voté en faveur de la motion de censure alors qu'ils étaient opposés au texte. Pour le Rassemblement national, le texte ne répond pas aux “grands enjeux de santé publique dans les territoires”. Mais “ votre systématisme à déposer des motions en tous genres est fatigant”, a martelé à la gauche de l'hémicycle le député RN Christophe Bentz.
La droite, elle, exclut de censurer le gouvernement sur un texte budgétaire. Le député LR Yannick Neuder a toutefois pointé un PLFSS “bien loin du compte”, citant les “postes non-pourvus dans les hôpitaux publics” ou encore la “situation alarmante de la santé mentale”.
Désormais, le texte est donc définitivement adopté pour l'année 2024. Découvrez dans notre diaporama ci-dessous, les mesures qui vous concerneront d'ici peu de temps.