De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le maire de Béziers n’en finit pas de faire parler de lui. Vendredi dernier, l’édile apparenté Front National a, en effet, entrepris d’expulser lui-même une famille de réfugiés syriens installée dans un appartement HLM de sa ville. Les accusant d’occuper illégalement ce logement, Robert Ménard a en effet, voulu les déloger. Aidé d’adjoints et de policiers municipaux, il s’est en effet, rendu dans le quartier de la Devèze pour procéder à leur expulsion. Robert Ménard portait alors son écharpe tricolore de maire et avait fait en sorte que son "intervention" soit filmée. Intitulée "Vous n’êtes pas les bienvenus", la vidéo est désormais disponible sur le site officiel de la ville de Béziers. Sur les images, on peut notamment entendre l'édile asséner à un réfugié : "Vous volez l'eau et l'électricité, vous n'avez pas à occuper les logements (…). Si vous avez envie d'être accueillis, vous allez dans des villes ailleurs prêtes a le faire, je ne suis pas prêt à le faire dans ces conditions".
"Il faut un jugement pour expulser une personne"
Une attitude vivement critiquée par un élu communiste de la ville. "Il faut un jugement pour expulser une personne", a rappelé Aimé Couquet dans les colonnes de la Marseillaise, avant d’affirmer que dans le cas de cette famille syrienne, aucun avis n’avait été émis par la préfecture ou l’office HLM à qui appartient ce logement, rapporte BFM TV.
Ce n’est pas la première fois que Robert Ménard est pointé pour son attitude envers les réfugiés. Récemment, le maire apparenté FN a en effet déjà provoqué une polémique en déclarant qu’il refuserait de scolariser les enfants réfugiés ou encore en publiant en Une du journal de Béziers un photomontage jouant sur la peur des migrants.
Surmontée du gros titre "Ils arrivent", cette Une montrait une foule de migrants s’apprêtant à monter à bord d’un train sur lequel sont placardées deux affichettes : "Béziers 3865 km" et "Scolarité gratuite, hébergement et allocations pour tous !". En réalité, la photo originale, achetée à l’AFP et prise en Macédoine en juin dernier, ne comportait aucune de ses affichettes. Celles-ci avaient été ajoutées par l’équipe municipale. Une pratique pourtant interdite et qui pourrait donner lieu à des poursuites. "On ne laissera pas passer ça", a d’ailleurs prévenu l’agence de presse, contactée par Arrêts sur images.