La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Soulagement. Sans les services de renseignement marocains, le drame n’aurait probablement pas pu être évité. Fort heureusement, indique France Bleu, la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) de l’empire chérifien a alerté l’Hexagone. Jeudi 8 avril 2021, ils expliquaient alors avoir transmis "aux services français des informations précises sur une citoyenne française d’origine marocaine", laquelle planifiait à l’époque "une opération terroriste imminente visant une église en France." "Le projet terroriste qu’elle s’apprêtait à exécuter était en coordination avec des éléments du groupe Etat Islamique", poursuit la DGST dans son communiqué.
La jeune femme, âgée de 18 ans, a été appréhendée plus tôt dans la semaine. Elle est aujourd’hui en garde-à-vue et entendue par les services de la Direction générale de la sécurité intérieur, basés à Levallois-Perret. Ce n’est d’ailleurs pas la seule femme à avoir été interpellée, poursuivent nos confrères : elles étaient cinq à l’origine, parmi lesquelles sa mère et ses deux soeurs, dont les détentions respectives se sont achevées le mercredi 7 avril au matin, sans poursuite dans l’immédiat. Hormi la mère, toutes deux étaient mineures.
Attentat déjoué contre une église de Béziers : ce que l’on sait
Les enquêteurs qui ont procédé aux perquisitions dans le domicile de la jeune femme ont notamment retrouvé des produits susceptibles de servir à fabriquer une bombe. Ils entrent en effet "dans la composition de TATP", un "explosif artisanal prisé des djihadistes", détaillent nos confrères. Si ce dernier s’avère assez populaire pour être reconnu, c’est parce qu’il est simple à produire : il s’agit, fondamentalement, d’un assemblage de bouteilles scotchées sur lequel est fixé un dispositif de mise à feu. Ce dernier est construit à l’aide d’un téléphone portable… et un morceau de papier aluminium.
Attentat déjoué à Béziers : à 18 ans, une forte fascination pour l’Etat Islamique ?
Ces perquisitions ont été rendues possibles par l’enquête préliminaire ouverte par le parquet national anti-terroriste pour "association de malfaiteurs terroriste" ainsi que "détention et fabrication d’explosifs en relation avec une entreprise terroriste".
D’après nos confrères de France Bleu, la jeune femme entendue par les agents de la Direction générale de la sécurité intérieur serait décrite comme "instable" et animée par "une fascination morbide" pour certains groupes terroristes dont l’Etat Islamique. Elle aurait conservé chez elles des documents imprimés ainsi que des vidéos de Daesh.
Attentat déjoué à Béziers : inconnue des services de renseignement et désormais écrouée
Tout juste écrouée pour la tentative d’attentat supposée sur une église de Béziers, rapporte BFMTV, la jeune femme n’a encore jamais été condamnée. Cela fait désormais deux ans qu’elle est déscolarisée et était jusqu’à lors inconnue des services de renseignement français.
A en croire certaines sources proches du dossier, elle ne projetait de s’attaquer qu’à une seule église.
""Elle voulait s'en prendre à des églises, dont une près de son domicile, et a parlé d'autres cibles, notamment un collège", affirme en effet l’une de ces sources. Le renseignement initial, quant à lui, évoquait des églises de Montpellier plutôt que de Béziers...