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Un après l'attentat de Nice, près de 25 millions d'euros ont déjà été versées aux victimes de l'attaque et à leur famille. Mais beaucoup attendent encore d'être indemnisés par l'Etat.

Il y a un an, un camion fou fonçait sur la foule venue assister au traditionnel feu d’artifice sur la Promenade des Anglais à Nice. En tout, 86 personnes ont été tuées, et des dizaines d’autres blessées et traumatisées. Depuis, près de 25 millions d’euros d’indemnisation ont été versés mais beaucoup de victimes et leurs proches attendent encore de l’être. Ils seraient encore 740 rapporte 20 Minutes qui ajoute que 20% des quelques 2 923 demandes d’indemnisation reçues par le Fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme et autres infractions (FGTI) ont été rejetés. "Depuis la vague d’attentats amorcée le 7 janvier 2015, le fonds a été contraint d’embaucher 10 fonctionnaires supplémentaires et le montant estimé des indemnisations s’élève à 300 millions d’euros pour la seule attaque de Nice", écrit encore le journal qui prévient que cette "somme pourrait encore évoluer".

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"Le coût d’une vie, quelle qu’elle soit, est incommensurable"

Interrogée par 20 Minutes, la mère d’une jeune femme de 27 ans tuée dans l’attentat de Nice a raconté avoir reçu 55 000 euros du FGTI. Une première provision qui pourrait ensuite être complétée. "Il y a une forme d’indécence. Une aberration. Le coût d’une vie, quelle qu’elle soit, est incommensurable", a témoigné la mère de famille.

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Pour être indemnisés, les victimes doivent pouvoir justifier qu’elles ou leurs proches décédés se trouvaient dans le périmètre défini par le FGTI. C’est-à-dire, "sur le trajet du camion - le trottoir et la voie de circulation qui longent la plage - et sur une partie du terre-plein central", précise 20 Minutes qui rappelle que depuis le mois de mars ce périmètre a été étendu "à ceux qui se trouvaient aussi sur l’autre voie de circulation, sur les terrasses en bord de route et sur la plage".

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