Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Alexia Daval a été tuée alors qu’elle effectuait son jogging en Haute-Saône, fin octobre. Un terrible drame qui fait écho à un autre, survenu il y a quatre ans dans le Haut-Doubs. En 2013, Aurélia Varlet a en effet été assassinée par son ex-petit-ami. Si le meurtrier d'Alexia Daval n'a pas encore été identifié, les deux familles ont cependant en commun "d'avoir perdu un proche dans des conditions dramatiques et d'une extrême violence", souligne Le Progrès. Trois jours après le signalement de sa disparition, le corps de la joggeuse avait été trouvé carbonisé dans un bois.
Encore très affectés par la perte tragique de leur fille, les parents d'Aurélia se sont spontanément présentés à ceux d'Alexia, pour leur apporter leur soutien. "Nous sommes bien placés pour savoir ce que ça veut dire de perdre une fille dans des conditions dramatiques. Nous sommes là pour eux", a déclaré Patrick Varlet, le père, qui ajoute : "Nous avons écouté mais aussi beaucoup partagé. Toute la famille s’est intéressée à notre histoire. Notre combat continue. Le leur commence", rapporte l’Est Républicain.
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Une rencontre organisée par l’avocat des deux parties
L’avocat des deux parties, Randall Schwerdorffer, a confié qu’il était à l’origine de cette rencontre entre les deux familles : "Je ne voyais que Patrick Varlet pour parler à la famille d’Alexia, à ses parents et son mari". "Nous avons tout de suite accepté", a poursuivi le père de la jeune femme disparue en 2013, avant de souligner que la situation des parents d’Alexia Daval était "terrible".
Et pour cause, ils n’ont pas accès aux dossiers ni aux compte-rendus d'autopsies effectués sur le corps de la jeune femme. "Ils sont évidemment très tristes. Ils veulent juste savoir", explique Patrick Varlet.