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Les circonstances de la mort d’Alexia Daval, dont le corps a été retrouvé calciné, restent troubles. Un peu plus d’une semaine après la disparition de la joggeuse à Gray en Haute-Saône, la procureure de la République de Besançon, Ewdige Roux-Morizot, a décidé de faire un point devant la presse.
Contrairement à ce que certains ont laissé entendre, il n’est "pas possible d’affirmer qu’elle n’a pas été violée", a expliqué la procureure avant d’ajouter : "des analyses sont en cours afin d’accréditer l’existence d’un viol ou pas".
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Les causes de la mort ne sont pas connues
Edwige Roux-Morizot a également apporté des précisions quant à l’autopsie, qui a été concluante mais qui "ne permet pas à ce jour d’établir avec certitudes les causes de la mort de la jeune femme, même s’il ne fait aucun doute qu’on lui a donné la mort volontairement".
Si la procureure a affirmé avec certitude qu'Alexia Daval a bien subi des "violences physiques'', elle a refusé de donner plus de détails. Les examens et les analyses se poursuivent pour expliquer la mort de la joggeuse, un décès qui selon la procureur "est probablement lié à une asphyxie".
Edwige Roux-Morizot n'a pas souhaité répondre aux questions sur les pistes suivies par les enquêteurs et demandé à ce qu’on laisse travailler les services. "Le meilleure hommage que l’on puisse rendre à Alexia Daval, c’est de laisser les enquêteurs et la justice travailler dans la sérénité", a-t-elle ajouté.
Ce dimanche, une marche blanche organisé à Gray a réuni entre 8000 et 10.000 personnes.