Chaque fin d’année, Google dévoile son classement des dernières tendances de recherche en France et dans le monde. Tour d'horizon des sujets qui ont marqué l’année 2024 en France.
Une défaillance technique ?
Le 28 décembre dernier, un avion de la compagnie malaisienne low cost AirAsia transportant 162 passagers a disparu des écrans radars. Après plusieurs jours de recherches, soumis au mauvais temps, des débris de l’appareil et quelques corps ont été retrouvés en mer de Java.
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Mais sans analyse des boîtes noires, le mystère sur les conditions du crash de l’avion reste entier. Certains experts ont pointé une défaillance technique de l’appareil. Selon eux, l’avion aurait vite décroché en raison de sa trop faible vitesse. "Si un appareil vole en dessous de la vitesse de décrochage (par rapport à la force du vent, ndlr), alors il tombe du ciel", a estimé le blogueur Gerry Soejatman sur theaviationist.com.
Outre cet aspect technique, d’autres ont dénoncé l’état de l’Airbus alors qu’un autre avion d’AirAsia a été contraint de rester au sol, pour des problèmes de moteur, quelques jours après le crash retentissant.
Pourtant, la compagnie a assuré que l’A320 avait subi des opérations de maintenance en novembre dernier. Il avait 23 000 heures de vol pour 13 600 vols effectués.
Une attaque terroriste ?
L’appareil n’ayant envoyé aucun signal de détresse à la tour de contrôle, certains experts avaient émis l’hypothèse d’une attaque terroriste. Une théorie qui a été mise de côté sans pour autant être exclue en raison du manque de données concernant le crash.
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Toutefois, le scénario d’une attaque terroriste provenant de l’extérieur a été relativement écarté. Les corps retrouvés par les équipes de recherches sont tous intacts. L’envoi d’un missile, comme pour l’avion de la Malaysia Airlines abattu au-dessus de l’Ukraine, aurait fortement détérioré l’avion et son contenu.
Amerrissage d'urgence avant de couler ?
Le commandant de bord Iriyanto, ancien pilote de l’armée de l’air expérimenté, aurait réussi un amerrissage d’urgence en mer de Java avec un impact non destructeur.
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Selon l’ancien ministre indonésien des Transports, la découverte d’une porte de secours et d’un objet ressemblant à un toboggan gonflable pour évacuer signifierait que quelqu’un aurait ouvert l’avion. Et en attendant qu’un membre de l’équipage gonfle un canot de sauvetage, une "haute vague" aurait touché l’appareil à cet endroit, le faisant sombrer.
Toujours sans aucune trace des boîtes noires, cette hypothèse n’a pas été écartée.
Les conditions météorologiques ?
C’est la thèse la plus probable concernant le crash du vol QZ8501. Les experts de l’Agence météorologique indonésienne, sont parvenus à la conclusion, dimanche dernier, selon laquelle du givre aurait abîmé les moteurs de l’avion.
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Juste avant sa disparition, l’A320 d’AirAsia avait demandé à prendre de l’altitude afin d’éviter une importante masse nuageuse. De plus, de violents orages sévissaient sur la mer de Java au moment des faits.
Une source proche de l’enquête aurait même confié à une journaliste de l’agence Reuters que les données radars indiquaient que l’avion avait effectué une ascension "incroyablement" raide, passant de 9 753 mètres à 11 582 mètres d’altitude.