Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Une défaillance technique ?
Le 28 décembre dernier, un avion de la compagnie malaisienne low cost AirAsia transportant 162 passagers a disparu des écrans radars. Après plusieurs jours de recherches, soumis au mauvais temps, des débris de l’appareil et quelques corps ont été retrouvés en mer de Java.
A lire aussi : AirAsia : ce que l'on sait sur la disparition du vol QZ8501
Mais sans analyse des boîtes noires, le mystère sur les conditions du crash de l’avion reste entier. Certains experts ont pointé une défaillance technique de l’appareil. Selon eux, l’avion aurait vite décroché en raison de sa trop faible vitesse. "Si un appareil vole en dessous de la vitesse de décrochage (par rapport à la force du vent, ndlr), alors il tombe du ciel", a estimé le blogueur Gerry Soejatman sur theaviationist.com.
Outre cet aspect technique, d’autres ont dénoncé l’état de l’Airbus alors qu’un autre avion d’AirAsia a été contraint de rester au sol, pour des problèmes de moteur, quelques jours après le crash retentissant.
Pourtant, la compagnie a assuré que l’A320 avait subi des opérations de maintenance en novembre dernier. Il avait 23 000 heures de vol pour 13 600 vols effectués.
Une attaque terroriste ?
L’appareil n’ayant envoyé aucun signal de détresse à la tour de contrôle, certains experts avaient émis l’hypothèse d’une attaque terroriste. Une théorie qui a été mise de côté sans pour autant être exclue en raison du manque de données concernant le crash.
A lire aussi : AirAsia : une "ombre" au fond de l'eau et trois corps repêchés
Toutefois, le scénario d’une attaque terroriste provenant de l’extérieur a été relativement écarté. Les corps retrouvés par les équipes de recherches sont tous intacts. L’envoi d’un missile, comme pour l’avion de la Malaysia Airlines abattu au-dessus de l’Ukraine, aurait fortement détérioré l’avion et son contenu.
Amerrissage d'urgence avant de couler ?
Le commandant de bord Iriyanto, ancien pilote de l’armée de l’air expérimenté, aurait réussi un amerrissage d’urgence en mer de Java avec un impact non destructeur.
A lire aussi : AirAsia : l'avion aurait amerri en urgence avant de couler
Selon l’ancien ministre indonésien des Transports, la découverte d’une porte de secours et d’un objet ressemblant à un toboggan gonflable pour évacuer signifierait que quelqu’un aurait ouvert l’avion. Et en attendant qu’un membre de l’équipage gonfle un canot de sauvetage, une "haute vague" aurait touché l’appareil à cet endroit, le faisant sombrer.
Toujours sans aucune trace des boîtes noires, cette hypothèse n’a pas été écartée.
Les conditions météorologiques ?
C’est la thèse la plus probable concernant le crash du vol QZ8501. Les experts de l’Agence météorologique indonésienne, sont parvenus à la conclusion, dimanche dernier, selon laquelle du givre aurait abîmé les moteurs de l’avion.
A lire aussi : Crash Air Algérie : la météo est "lhypothèse la plus probable"
Juste avant sa disparition, l’A320 d’AirAsia avait demandé à prendre de l’altitude afin d’éviter une importante masse nuageuse. De plus, de violents orages sévissaient sur la mer de Java au moment des faits.
Une source proche de l’enquête aurait même confié à une journaliste de l’agence Reuters que les données radars indiquaient que l’avion avait effectué une ascension "incroyablement" raide, passant de 9 753 mètres à 11 582 mètres d’altitude.