De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un "acte ultime" très redouté. Depuis plusieurs semaines, les forces de l’ordre et le ministre de l’Intérieur sont sous pression. Avec la venue des "blacks blocs" et "ultras jaunes" - partie la plus radicale des Gilets jaunes, la journée, qui va accueillir les traditionnels défilés des organisations syndicales, va être compliquée à gérer. C’est pourquoi un important dispositif de sécurité va être déployé.
Les casseurs du 1er mai sèmeront-ils le chaos comme le 1er décembre 2018 et le 16 mars dernier ou seront-il contenus ?
Un "véritable test"
Si, depuis l’arrivée du nouveau préfet de police Didier Lallement, les manifestations parisiennes de gilets jaunes sont encadrées par un maintien de l’ordre se voulant plus efficace, la doctrine employée va de nouveau être mise à l’épreuve.
Sur Internet, les ultras dévoilent leurs intentions : "Acte Ultime : Paris, capitale de l’émeute", "journée de l’apocalypse". Selon une source policière, cette journée sera "un véritable test", rapporte Sud Ouest.
"Cette nouvelle mouture qui attend policiers et gendarmes est inquiétante", explique Stanislas Gaudon, le porte-parole d’Alliance police nationale au Figaro.
Aux traditionnels contrôles préventifs, zone d’interdiction de manifester, etc., s’ajoutent des unités anticasseurs plus réactives par le biais d’équipages policiers à moto ou l’utilisation de drones.
"Nous avons clairement annoncé que la doctrine serait durcie. Dès que des black blocs se constituent, dès le début, nous intervenons", a rappelé la semaine dernière Laurent Nuñez, le secrétaire d’État.
"Le seul but de la moto est de pouvoir propulser des forces de l’ordre plus vite", précise une source policière. "Jusqu’ici ça fonctionne, les gilets jaunes courent en nous voyant, mais il faudra voir face à un black bloc constitué", s’inquiète une autre source policière.
De fortes inquiétudes
L’an dernier, de nombreuses dégradations avaient été déplorées. 14 500 personnes avaient manifesté dans Paris, selon les autorités. 1200 "blacks blocs" avaient été comptabilisés.
Cette année, le cortège se déplacera de la gare Montparnasse à la place d’Italie. Des manifestations sauvages ne sont toutefois pas à exclure…
Christophe Castaner s’y est préparé : "On sait bien que les ultras violents, ultra-gauche mais aussi des "ultras jaunes" viendront pour casser sur Paris et pas seulement à Paris", a-t-il déclaré vendredi sur France Info.
Des appels régionaux à un 1er Mai "noir et jaune" ont d’ailleurs été lancés.
Les syndicats redoutent, quant à eux, de pouvoir manifester en toute sécurité…
En vidéo : Emmanuel Macron : ses annonces pour calmer les "gilets jaunes"