Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Invité lundi dans les studios de RTL, Yannick Noah n’a pas hésité à réaffirmer son soutien au président François Hollande. Celui qui s’était véritablement engagé pour le candidat socialiste pendant la dernière campagne présidentielle a en effet estimé que le chef de l’Etat traversait actuellement "une période compliquée" et que "c’est difficile, il va falloir surmonter ça". Fort de ces confidences, le chanteur a poursuivi en expliquant : "Je pense que ce n'est pas un cadeau d'hériter de la présidence en ce moment... Aujourd'hui, le souci, c'est qu'il n'y a pas de boulot, il y a du chômage, et quand on ajoute à cela une crise morale, parce que tout à coup on n'a plus confiance dans les gens qui nous gouvernent, le problème est encore plus compliqué. Ensuite, on regarde un peu autour de soi et on se dit que c'est un peu à nous de faire des efforts, et cela à tous les niveaux. Et certainement les plus privilégiés dont je fais partie."
"Moi je paye ici"
Une remarque qui n’a pas manqué de faire rebondir les journalistes de la radio sur la question des impôts. Interrogé pour savoir s’il les payait en France, Yannick Noah a assuré que c’était le cas. Et comme pour appuyer ses dires, l’ancien tennisman a admis : "oui, ça fait mal, mais je les paye, et je suis assez fier de ça. Oui, c’est lourd, mais c’est comme ça, il faut que tout le monde fasse des efforts". Et alors qu’une polémique était née l’année dernière au sujet de son exil en Suisse juste après sa retraite sportive, le chanteur a expliqué qu’il était finalement rentré en France « par peur du lendemain ». Et s’il assure qu’il paie désormais tous ses impôts dans l’Hexagone, il a toutefois reconnu qu’il réagirait "différemment" s’il était "une vedette internationale". Et d’ajouter : "Je ne vais pas conseiller à mon fils qui a fait toute sa carrière aux Etats-Unis de venir payer ici, mais moi je paye ici (…) On a tendance à oublier qu’en France on a aussi pas mal de choses qui sont jolies".