Retraite sans décote : quelles sont les conditions ?IllustrationIstock
Bon nombre de retraités craignent la minoration de leur pension de retraite, également appelée décote. Quelles sont les conditions pour obtenir une retraite sans décote ?

C’est l’un des enjeux importants lors du départ à la retraite : la possibilité d’échapper à une décote, qui viendrait réduire, de façon majeure, le montant total de la pension de retraite à percevoir. Afin d’éviter cette situation, que pouvez-vous faire afin de bénéficier de votre pension de retraite sans décote ?

Retraite sans décote : des conditions à remplir

Lors de votre départ à la retraite, plusieurs éléments sont à prendre en compte. Ainsi, même si l’âge légal de départ est fixe, il ne signifie pas forcément que vous pourrez obtenir votre pension de retraite dans son intégralité. Pour bénéficier d’une retraite à taux plein, sans décote, des conditions précises sont donc à remplir et doivent être respectées. La décote correspond alors à un pourcentage de minoration du montant de votre pension. Elle est limitée à 20 trimestres et son taux varie en fonction de l’ouverture des droits de départ à la retraite. C’est à 67 ans que vous pourrez atteindre le taux plein de votre retraite et voir disparaître la décote.

Retraite sans décote : des cas particuliers à connaître

Pour bénéficier de votre retraite à taux plein, sans décote, il vous faut justifier de la durée d’assurance maladie requise, c’est-à-dire avoir cumulé le nombre de trimestres attendus de retraite. Celui-ci fluctue en fonction de votre date de naissance. Pour calculer le montant de votre pension, ce sont les 25 meilleures années de votre salaire de référence pour le privé ou les 6 derniers mois de traitement dans le public qui entrent en jeu. Une retraite à taux plein automatique peut être obtenue dans certains cas particuliers comme une retraite anticipée pour handicap, pénibilité ou exposition à l’amiante. Le taux plein est également donné aux combattants et anciens prisonniers de guerre, aux personnes reconnues inaptes au travail et aux mères “ouvrières” de trois enfants et plus disposant d’au moins 120 trimestres (30 ans) de cotisation.