Alors que le gouvernement Barnier est menacé de censure à l’Assemblée, plusieurs politiques demandent la démission du Président de la République, et pas seulement du côté de l’opposition.
Qui n’a jamais rêvé d’une meilleure retraite ? Après une vie passée à s’échiner au travail, d’aucuns souhaitent simplement se reposer, quitte à partir aussi vite que faire se peut. Parfois, ce n’est pas une bonne idée : c’est l’une des raisons principales pour lesquelles certaines pensions ne sont pas aussi élevées qu’elles pourraient parfois l’être. Partir avant le taux plein - même après avoir atteint l’âge légal minimal de départ - signifie souvent s’amputer d’une partie de ses revenus. C’est particulièrement vrai pour les anciens salariés du privé, à qui l’Agirc-Arrco impose un malus s’ils ne repoussent pas d’un an leur cessation d’activité.
C’est pourquoi d’autres décident de travailler - ou au moins de cotiser ! - aussi longtemps qu’il leur est possible de le faire. Quitte, parfois, à pousser jusqu’aux 67 ans ainsi que le rappelle Notre Temps. Mais cela n’empêche pas certains des lecteurs qui se retrouvent dans des situations similaires d’interroger nos confrères. Quand on ne part pas à 62 ans alors qu’on aurait pu le faire, aura-t-on droit à une retraite "rétroactive" au moment de liquider ses droits ?
Peut-on vraiment bénéficier d’une retraite "rétroactive" ?
Hélas… Non. Ce n’est pas possible et nos confrères sont très clairs à ce sujet : la retraite ne peut pas être rétroactive… Puisqu’elle "n’est jamais accordée automatiquement". Sans demande de la part du futur retraité, il ne saurait y avoir de versement. Et par conséquent pas d’argent débloqué pour la période précédant les démarches...