De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Avez-vous préparé convenablement votre cessation d’activité ? C’est là l’une des étapes les plus importantes de la carrière de toute travailleuse et de tout travailleur. Il s’agit en effet d’un moment de transition - lequel peut parfois s’avérer difficile à vivre - qui implique un minimum d’anticipation. Une fois ceci fait, il devient alors possible de profiter de cet autre monde et des douceurs que peut prodiguer la retraite… À condition de ne pas souffrir, bien sûr, de tous les problèmes (pécuniaires, notamment, mais aussi sanitaires) qui peuvent grever le quotidien des assurés.
Bien préparer sa liquidation de droit, c’est aussi s’accorder sur un agenda avant l’échéance. Plusieurs démarches doivent en effet survenir avant - parfois longuement - la date retenue. Bien sot serait celui qui pense que le versement de sa pension est automatisé une fois atteint l’âge légal de départ à la retraite. Pour ne pas se retrouver sur la paille, il faut préalablement informer sa caisse de retraite. Et le faire assez tôt…
Départ à la retraite : quand faut-il informer sa caisse de retraite ?
D’une façon générale, comme a d’ores et déjà pu l’expliquer Planet, il faut prévoir au moins quatre à six mois de battement au moment d’informer sa caisse de retraite. Le traitement du dossier n’est pas immédiat et cela implique donc de ne pas les prévenir après avoir mis un terme à son activité professionnelle. D’autant plus qu’il n’existe pas de rétroactivité. Autre détail important à connaître : dorénavant, une seule demande suffit à alerter tous les régimes auxquels vous avez cotisé. Toute retraite doit être prise le premier jour d’un mois.
Par ailleurs, note le site spécialisé Pleine-Vie, il faut aussi rappeler qu’il n’existe pas de règle particulière concernant la date à laquelle il conviendrait d’alerter son employeur, au moins dans le secteur privé.
Départ à la retraite : à partir de quand faut-il commencer à racheter des trimestres de cotisation ?
Les Françaises et les Français qui peinent à aligner le nombre nécessaire de trimestres de cotisation - lequel dépend de leur année de naissance et de l’âge à partir duquel ils ont commencé à travailler - pour prétendre au taux plein pourraient légitimement envisager le rachat de certains d’entre eux. Reste à savoir quand procéder à ce genre d’opération…
"Plus on commence tôt, moins le trimestre coûte cher. Son coût est en effet fonction de l’âge et des revenus de l’assuré qui a engagé l’opération. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faut s’y prendre tôt : à ce moment-là, on manque généralement de vision sur les plans que l’on pourrait nourrir en vue de la retraite et on n’est pas à l’abri d’une éventuelle réforme. Compte tenu des aléas de carrière et des aléas juridiques, je dirais qu’il est pertinent de commencer à racheter ses trimestres vers 45 ou 50 ans, environ", indiquait récemment Philippe Crevel dans nos colonnes.
Départ à la retraite : ce qu’il faut avoir fait avant de partir
Partir à la retraite implique très régulièrement - sinon mécaniquement - une baisse du pouvoir d’achat. Et pour cause ! Le montant de la pension à laquelle peuvent prétendre les anciens travailleurs est systématiquement moins élevé que celui du dernier salaire perçu : il est fonction des 25 meilleures années exercées.
Pour ne pas (trop) souffrir d’un taux de remplacement peu élevé (c’est-à-dire de la différence entre le dernier salaire et le niveau de la pension), il est utile d’avoir pu acheter son logement et d’avoir remboursé son emprunt. Celles et ceux qui le peuvent ont aussi intérêt à réfléchir à leur épargne ; voire à diversifier leur patrimoine. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, que vous retrouverez en suivant ce lien.