La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Tous les ans, ils sont des dizaines - sinon des centaines - de milliers à demander leur retraite. Et pour un nombre considérable d’entre eux, tout se passe bien. Comme une lettre à la poste. Pourtant, il est essentiel de bien garder à l’esprit que ce n’est pas toujours le cas. Bien des retraités - ou des futurs retraités, en l'occurrence - font face à de conséquentes difficultés au moment de liquider leurs droits. Certains d’entre eux sont même contraints de prouver à leur caisse de retraite qu’ils sont légitime demander leur pension, ou devraient théoriquement bénéficier d’une revalorisation du montant qui leur est attribué. C’est bien pour cela qu’il est primordial de conserver tous les documents qui pourraient, le moment venu, vous servir de justificatif, rapporte Le Monde.
Il n’est pas rare, en effet, que les pensions de retraite fassent l’objet d'erreurs de traitement. En 2020, poursuit le quotidien du soir, un retraité sur six était victime de l’une d’entre elles. Et pouvait donc, théoriquement, y perdre beaucoup. Il est donc essentiel de revérifier les informations connues de votre caisse de retraite et ne pas hésiter à la contredire le cas échéant. Or, c’est bien dans ce type de situations qu’elle pourrait exiger de vous que vous prouviez votre propos.
Caisse de retraite : comment faire pour prouver ce que l’on avance en cas de désaccord sur les droits acquis ?
Quiconque a été précautionneux et a conservé les documents précédemment évoqués ne devrait pas avoir beaucoup de mal à prouver à sa caisse de retraite qu’il ou elle devrait théoriquement avoir droit à davantage. Il suffit en effet de lui adresser un courrier pour expliquer votre situation et y joindre les justificatifs. En cas de problème plus important, il faudra peut-être engager des démarches spécifiques, ainsi que l’a déjà expliqué Planet.
Assurez-vous, dans l’idéal, de ne pas tomber dans les pièges les plus évidents à l’approche de la retraite.
Retraite : les erreurs à ne pas faire pour ne pas avoir de problème avec votre caisse
Pour Le Monde, Dominique Prévert (associé chez Optimaretraite), a identifié une série d’erreurs à ne pas commettre au moment de demander sa retraite.
Commencez donc par ne pas faire confiance à votre caisse de retraite. Estimer qu’elle sera en mesure de retracer sans mal votre carrière, c’est l’assurance de faire face à des erreurs ou des oublis. De la même façon, il est important de prendre conscience que la mémoire seule ne saurait être d’un grand secours : d’abord parce qu’il faudra se souvenir de vos tout premiers emplois… ensuite parce que se rappeler d’un salaire ne suffit guère à le prouver.
Ces oublis pourraient vous coûter cher. Aussi, soyez vigilants.
Retraite : mais combien peut vous coûter un oubli ?
En matière de retraite, le moindre oubli peut coûter très cher. Pour Daniel Prévert, d’Optimaretraite, il suffit de quelques points pour perdre, sur le long terme, plusieurs milliers d’euros. Ainsi, explique-t-il dans les colonnes du Monde, 100 points oubliés et cotisés auprès de l’Agirc-Arrco pourraient vous faire perdre jusqu’à 3 300 euros au total.
Bien sûr, de tels manque-à-gagner ne se chiffrent pas en un seul mois ou en une année : c’est sur l’ensemble de l’espérance de vie qu’il faut le calculer, insiste le quotidien de référence.