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Qui ne s’est jamais retrouvé au chômage ? Cette triste situation professionnelle, en témoignent les chiffres de l’Institut national de la statistiques et des études économiques (Insee), concerne un nombre conséquent de travailleurs. Ainsi, au dernier trimestre 2021, la France comptait plusieurs millions de chômeurs : 7,4% de la population active était alors en recherche d’emploi. Ce genre de passage à vide, il faut le rappeler, n’est pas sans impact sur la pension de retraite à laquelle il sera possible de prétendre, une fois la carrière achevée.
Dans les faits, rappelle le site spécialisé La Retraite en Clair, l’essentiel des Françaises et des Français peuvent continuer à valider des trimestres même quand ils ne travaillent pas. Le régime général des salariés tient en effet compte des accidents de la vie professionnelle, ce qui signifie que, sous certaines conditions, il est possible de profiter d’une période de chômage pour améliorer la réalité de sa cessation d’activité. Le cas général est simple : tout travailleur valide 1 trimestre par période de 50 jours indemnisés, dans la limite de quatre trimestres dans l’année. Pour autant, il faut rappeler qu’il s’agit là de trimestres dits “assimilés”. Par conséquent, ils permettent de combler un manque pour prétendre au taux plein… mais pas de gonfler le montant final de sa pension.
Chômage et retraite : le cas particulier des employeurs
Si les travailleuses et les travailleurs sont si bien lotis, ce n’est - malheureusement pour eux ! - pas le cas de leurs employeurs. En effet, rappelle Capital : lorsque des chefs d’entreprise sont frappés par le chômage, il ne leur est hélas plus possible de continuer à cotiser ou à valider des trimestres.
Sauf, bien évidemment, à assurer leurs arrières. Explications.
Retraite : que peuvent faire les patrons au chômage ?
S’ils souhaitent continuer à cotiser une fois au chômage, les patrons de l’Hexagone n’ont guère le choix : il leur faudra forcément, à un moment ou à un autre, souscrire une assurance privée.
Sont concernés, explique encore Capital, les présidents-directeurs généraux, leurs cousins les directeurs généraux, mais aussi les éventuels membres du directoire d’une société anonyme, les présidents de SAS ou les gérants (minoritaires et/ou égalitaires) d’une SARL. Tous sont exclus de l’assurance chômage dont bénéficient les salariés. Faute de prendre le problème à bras le corps, ils ne peuvent donc pas être indemnisés.
Fort heureusement pour eux, la garantie sociale des chefs d’entreprises (GCS) propose un dispositif spécifique. L’organisme, qui est géré par le Medef, la CPME et l’U2P, leur garantit le versement d’une indemnité dont le montant varie entre 55% et 70% du dernier revenu… et qui permet même de l’acquisition de points de retraite complémentaires.
Chômage, patrons, retraite… les faiblesses de l’assurance privée
Seulement, voilà : ce système, insiste Capital, n’est pas parfait. Loin s’en faut, en vérité ! Il présente deux grandes faiblesses, qu’il ne faut pas perdre de vue.
D’abord, soulignent nos confrères, les points acquis pour la retraite complémentaire ne permettent pas (automatiquement) la validation de trimestres de cotisation auprès du régime général. Pour cela, il faudra ensuite le demander pendant la reconstitution de sa carrière auprès de Pôle emploi - qui pourrait bientôt être remplacé par France Travail, si Emmanuel Macron est réélu.
Ensuite, il faut aussi dire que l’acquisition de ces points de retraite complémentaire implique de les payer. Hélas, c’est à l’assuré de faire l’avance pour en bénéficier, ce qui peut s’avérer onéreux. L’organisme, assure encore le mensuel, rembourse vite.