De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Après un examen houleux du texte de la réforme des retraites à l’Assemblée nationale, le Sénat va, à son tour, étudier minutieusement ce projet de loi controversé à partir du 28 février. Dans la longue liste des sujets sensibles, les critères de pénibilité reviennent régulièrement et relancent le débat autour de la qualité de vie au travail. Quels critères donnent aujourd’hui accès à une reconnaissance en pénibilité ?
Retraite : le bien-être au travail en question
De plus en plus de salariés s’interrogent sur la question du bien-être au travail, notamment dans le cas de métiers physiques, aux risques professionnels évidents, ou de conditions de travail extrêmes. Le Code du travail prévoit ainsi une obligation générale de sécurité qui incombe à tout employeur. Il est, dès lors, essentiel de prévenir l’ensemble des risques professionnels afin de protéger les salariés. En cas de mesures insuffisantes, certains risques présentent des conséquences majeures pour la qualité de vie des salariés. Dans ce cadre, une reconnaissance en pénibilité a été créée pour pallier un environnement difficile et certains rythmes de travail.
Retraite : des critères de pénibilité remis en cause
À ce jour, six critères ont été établis afin de donner droit à une reconnaissance en pénibilité. Pourtant, de nombreux actifs déplorent un manque de prise en charge et une mauvaise information autour de la pénibilité au travail. La réforme des retraites propose ainsi d’abaisser les seuils d’acquisition de points pour certains critères comme le travail de nuit (100 nuits au lieu de 120 par an) ou encore le travail en équipes successives (30 nuits au lieu de 50 par an). Une avancée qui permettrait à 60 000 personnes supplémentaires d’obtenir des droits. Les catégories d’actifs non concernées continuent toutefois à réclamer un élargissement à d’autres facteurs de pénibilité. Découvrez quels sont aujourd’hui les six critères qui donnent droit à cette reconnaissance en pénibilité.