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Tous les régimes de retraite proposent l’opportunité de demander une pension de réversion en cas de décès de son conjoint. Une partie de sa pension de retraite ou de celle qu’il aurait pu percevoir revient ainsi au partenaire survivant. Pour bénéficier de cette pension de réversion, plusieurs conditions doivent toutefois être remplies, notamment avoir été marié, mais aussi avoir au minimum 55 ans. Lors du calcul de cette pension de réversion, quelles sont les ressources prises en compte ? Le patrimoine est-il comptabilisé ?
Retraite : un seuil de revenus pour la pension de réversion
Pour bénéficier de la pension de réversion au sein des régimes de base du privé, un seuil de revenus a été mis en place. Vous ne pouvez ainsi pas dépasser des revenus personnels de 24 441,60 euros si vous êtes seulou bien 37 506,56 euros si vous vivez en couple. Les autres régimes, qu’ils soient de la fonction publique ou des régimes complémentaires, n’imposent, quant à eux, pas de condition de ressources. Tous les revenus d’activité sont comptabilisés, avec un abattement qui s’élève à 30%. Les allocations et revenus de remplacement sont également pris en compte, notamment les allocations chômage et les indemnités maladie.
Retraite : quelle prise en compte du patrimoine pour la pension de réversion ?
Si le plafond de ressources peut être connu, il est moins fréquent d’être informé de la comptabilisation du patrimoine du conjoint survivant. Ainsi, les biens immobiliers dont vous êtes propriétaires, hormis votre résidence principale ou votre exploitation agricole, ont l’obligation d’être déclarés. La caisse de retraite effectuera alors une estimation pour déterminer un revenu annuel équivalent à 3% de leur valeur. Ce cas de figure s’applique également aux biens dont vous avez fait donation depuis moins de cinq ans alors que ceux donnés il y a au moins cinq ans mais moins de dix ans engendrent une prise en compte à 1,5% de leur valeur.