Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
L’inflation cogne dur. Portée par la guerre en Ukraine, elle fait exploser les prix d’un panel de produits de consommation courante, comme à d’ores et déjà pu l’expliquer Planet. Quand ceux-ci ne disparaissent tout simplement pas des rayons pour cause de pénurie ! Force est de constater, en effet, que les œufs, la farine, le carburant ou l’huile coûtent chaque jour un peu plus cher. Depuis peu, c’est également le cas de l’électroménager : les aspirateurs pèsent désormais 7% plus sur le budget des Françaises et des Français, quand les smartphones ont vu leur tarifs croître de 69%. Les tronçonneuses, certes moins courantes, sont 14% plus onéreuses.
Cette situation est, de fait, déplorable. Ceci étant dit, il faut également rappeler qu’elle ne touche pas de la même façon les retraités et les actifs. Cela s’explique par la nature même de l’inflation. Il s’agit, explique l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), d’une perte de pouvoir d’achat de la monnaie dont la traduction immédiate est une augmentation “générale et durable” des prix. Ce phénomène frappe d’ailleurs l’ensemble de l’économie nationale. Ceci étant dit, souligne France Info, le problème des retraités est particulier : leurs revenus sont normalement indexés sur l’inflation… et pourtant ils ne la suivent plus depuis longtemps.
Pension de retraite : faut-il s’attendre à une bonne surprise dans les semaines ou les mois à venir ?
C’est une situation bien connue de l’Élysée, puisque le président-candidat a décidé d’en prendre acte, observe le site spécialisé sur la protection sociale Previssima. Il a décidé de promettre une revalorisation des pensions de retraite en cas de réélection.
“Compte tenu des prix, la situation est en train de se confirmer, la guerre va durer, je pense qu’il faut indexer les pensions de nos aînés dès cet été parce qu’il y a déjà une inflation”, a-t-il ainsi affirmé. S’il décidait de suivre les chiffres de l’inflation, cette augmentation pourrait atteindre 4,5%.
Les retraités, cependant, pourraient profiter d’une nouvelle comparable même si le président n’est pas reconduit.
Pension de retraite : ce qui vous attend si Marine Le Pen est élue
Marine Le Pen envisage une mesure similaire, indique l’Institut Montaigne après analyse de son programme. Elle prévoit la réindexation des pensions sur l’inflation “pour un pouvoir d’achat respectueux d’une vie de travail”, une fois venue l’heure de la cessation d’activité. Une telle mesure, si elle est appliquée de façon stricte, ne serait pas sans impact macro-économique : elle permettrait une relance de la consommation des ménages retraités à court terme mais viendrait alourdir le poids des retraites dans la dépense publique.
Il importe de rappeler que, dans un cas comme dans l’autre, il n’est pas question de revaloriser la pension complémentaire et qu’une telle décision n’appartient de toute façon pas au président : elle revient aux partenaires sociaux.
Pourtant, même sans élection de Marine Le Pen ou d’Emmanuel Macron, la situation devrait théoriquement s’arranger pour les retraités.
Retraite : pourquoi faut-il s’attendre à une hausse des pensions dans tous les cas ?
La loi en vigueur, rappelle l’Institut Montaigne, prévoit l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation. Force est de constater que ça n’a pas toujours été le cas puisque, rappelle Capital, les retraites ont été considérablement sous-revalorisées ces dernières années. En 2019, l’inflation s’établissait à 1,6%. Pourtant, les pensions n’ont progressé que de 0,3%. Par la suite, seules les pensions inférieures à 2 000 euros ont augmenté de 1%. Les autres n'ont pas plus grimpé qu’en 2019.
Ceci étant, souligne France Info, une hausse des pensions devrait automatiquement avoir lieu le 1er janvier 2023 si elle n’a pas eu lieu auparavant. Et nos confrères d’évoquer une revalorisation d’au moins 4%...