SociétéPrime de Noël 2024 : quel est le montant de l’aide financière ?
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IstockLes Français auraient tendance à ne pas prendre la mesure de la réalité financière qui les attend une fois l'heure de la retraite venue. Mais combien leur faut-il vraiment pour vivre convenablement ?
Revenus à la retraite : les Français sous-estiment le coût de la vie
Une étude menée par Schroders Global Investor Study sur plus de 22 000 personnes qui investissent depuis 30 pays met en exergue un penchant hexagonal. Une inclinaison selon laquelle les Français auraient tendance à largement sous-estimer le coût de la vie une fois leur carrière achevée. Tel que le souligne le site Les Echos, il en ressort, dans le détail, que nous nous attendons à toucher 78 % de notre salaire une fois à la retraite.
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Seulement voilà, les pensions perçues ne dépassent, en réalité, pas 61 % du salaire final. Un écart qui se révèle extrêmement problématique. Notamment parce qu’il implique que quantité de personnes se retrouvent dans des situations financières particulièrement délicates au moment de percevoir leurs pensions.
Revenus à la retraite : 20 % des personnes ne peuvent pas vivre correctement
De cette étude, ressort également le fait que 20 % des retraités français indiquent ne pas toucher une pension suffisante pour vivre confortablement durant cette période. Or ce chiffre avoisine généralement 15 % si l’on effectue une moyenne à l’échelle mondiale (14 % au niveau européen), précise l’étude en question. Au final, 64 % des Français aimeraient gagner plus une fois à la retraite. Quant aux actifs les plus jeunes, il semblerait que leurs estimations soient encore plus éloignées de la réalité financière avec laquelle les retraités français doivent aujourd’hui composer.
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Revenus à la retraite : des dépenses mal calculées
Dans la foulée, ladite étude révèle que, concernant les dépenses de subsistance de base, les actifs n’envisageraient d’y consacrer que 30 % de leur budget. En réalité, ils y allouent, une fois à la retraite, 46 % de leur budget. Côté investissements, les actifs envisagent de dédier 8 % de leur budget à leur épargne-retraite.
Dans les faits, ce chiffre avoisine plutôt les 20 % lorsque l’on sonde les retraités français. Pour couronner le tout – et toujours selon cette étude relayée par Les Echos – les actifs épargneraient, en moyenne, 2 % de moins que nécessaire pour anticiper leurs futures pensions.
Une sous-estimation générale qui peut donc, vous l’aurez compris, se révéler particulièrement risquée une fois l’heure de la retraite arrivée. D’où la préconisation de Lesley-Ann Morgan, directrice mondiale de l'expertise Retraite de Schroders, interrogée par Les Echos : "Pour éviter d'avoir à faire face à une situation financière difficile à la retraite, il est nécessaire de commencer à épargner le plus possible et le plus tôt possible".
En vidéo - Les retraités sont-ils des privilégiés ou des sacrifiés ?
