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Partir à la retraite, ça se prépare ! C’est une période de transition qui, souvent, peut s’avérer difficile à vivre pour les principaux intéressés. D’autant plus en période de coronavirus Covid-19 et de distanciation sociale, comme a d’ores et déjà pu l’expliquer Planet. Cependant, il n’y a pas besoin d’aller chercher si loin pour comprendre ce qui peut poser problème. Le plongeon vers l’inconnu d’une nouvelle vie, d’une part, est susceptible d’inquiéter les Françaises et les Français. D’autre part, la question pécuniaire apparaît comme une évidente source d’angoisses : la transition de la vie active à la cessation d’activité entraîne systématiquement une baisse de revenus, rappelle Notre-Temps sur son site. Le phénomène est encore plus marqué quand l’assuré gagnait bien sa vie.
En moyenne, poursuit le titre de presse sur son site, le taux de remplacement (qui correspond à la partie que l’assuré percevra de son dernier salaire, une fois à la retraite) s’élevait à 75% pour les hommes à carrière complète et 74,5% pour les femmes dans la même situation, en 2015. Du moins… à en croire la Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques (Drees). Mais comment cela se passe-t-il quand on ne peut pas faire valoir une carrière complète ?
Retraite : quelle sera ma pension, si je la prends avec 150 trimestres ?
Rappelons d’abord que la notion de "carrière complète" n’est pas universelle : elle change d’une génération à l’autre, puisque le nombre de trimestres cotisés nécessaire pour acquérir le taux plein évolue grandement en fonction de l’année de naissance. Les Françaises et les Français nés avant 1948 n’avaient besoin "que" de 160 trimestres pour prétendre à une pension complète. Aussi partir avec "seulement" 150 d’entre eux s’avérait moins drastique qu’aujourd’hui. Les actifs qui s’apprêtent aujourd’hui à liquider leurs droits, généralement nés dans le début des années 1960, doivent en afficher au moins 168.
Comme le rappelle le site spécialisé TacoTax, la décote appliquée par trimestre manquant n’est pas la même d’une génération à l’autre. Elle était plus dure pour la génération de 1948 qu’elle ne l’est pour celles d’aujourd’hui. A raison de - 1,25% sur le montant de la pension totale par trimestre manquant, partir avec 150 trimestres plutôt que 168 entraîne un malus de… 22,5%.
Attention, cependant ! Il faut aussi rappeler qu’un départ anticipé - ainsi qu’au seul âge légal - entraîne systématiquement (sauf exception très spécifiques) une décote de la pension complémentaire versée par l’Agirc-Arrco. Le niveau de votre pension s’en trouvera donc doublement minimisé. Des dispositifs existent pour empêcher une trop forte précarisation des retraités, dont l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa).