Yannick Neuder est un nom quasi inconnu des Français comme il l'était des médias. Et pourtant il vient d'être nommé au ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles en renfort de...
Depuis sa présentation le 10 janvier, la réforme des retraites connaît une opposition majeure de la part des Français, qui refusent sa mise en application. Tandis que la contestation monte, le gouvernement se retrouve progressivement dans une nouvelle impasse. À l’étranger, l’ancien responsable de la Sécurité sociale suédoise s’est directement adressé à Emmanuel Macron en lui demandant de ne pas suivre ce modèle, voté à son époque.
Retraite à 65 ans : des conséquences importantes
Pour de nombreux Français, la retraite à 64 anssonne comme une punition, qui vient remettre en cause leurs droits. Elle suscite également une vive inquiétude face à la perspective d’une qualité de vie dégradée, malgré des études montrant une augmentation de notre espérance de vie. De manière générale, ce changement signifie une hausse de la durée de cotisations, qui va faire basculer le quotidien déjà complexe des Français dans une précarité accrue.
Retraite à 65 ans : l’exemple du modèle suédois
Le témoignage de Karl Gustaf-Scherman, ancien responsable de la Sécurité sociale suédoise, vient ajouter des craintes à celles, déjà ancrées, des Français. Il s’est ainsi exprimé sur BFMTV en exprimant ses regrets d’avoir porté, il y a 20 ans, l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans. Il a vivement critiqué le modèle qu’il a instauré en mettant en valeur “une nouvelle formule pour calculer les pensions”. Selon lui, il faut, avant tout, qu’Emmanuel Macron “ne recopie pas le modèle suédois” mais, bel et bien, qu'il choisisse “une réforme à la française.”