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La réforme des retraites passe actuellement en lecture au Sénat. D’ores et déjà, de nombreuses professions vont perdre leur statut de régime spécial si la réforme est adoptée : il s’agit des salariés de la RATP, ceux des industries électriques et gazières (150 entreprises comme RTE, Enedis ou Engie), les clercs de notaire, les employés du Conseil économique, social et environnemental et ceux de la Banque de France.
Leur régime spécial sera mis en extinction dès le 1 er septembre 2023 pour les nouveaux embauchés, la "clause du grand-père" sera maintenue pour les actuels salariés.
En clair, la nouvelle loi ne sera appliquée qu’aux nouveaux embauchés, les salariés actuels bénéficieront des avantages en cours. Le but est d’éviter de supprimer brutalement les avantages acquis par les travailleurs actuels. Les régimes spéciaux sont de l’ordre d’une quinzaine en France.
Départs dès 50 ans
Par exemple, les policiers, les contrôleurs aériens, les gardiens de prison et les égoutiers peuvent partir à la retraite dès 52 ans. D’autres, tels que les douaniers, les éboueurs ou encore les aides-soignants ont la possibilité de mettre fin à leur carrière à 57 ans.
Les agents de conduite à la SNCF et la RATP bénéficient jusqu’à aujourd’hui d’un départ anticipé dès 50 ans. Bien entendu, les personnes concernées doivent remplir un quota en termes d’années de service et tout départ anticipé entraîne une décote.
Voyons ci-dessous, les professions qui vont échapper à la réforme voulue par Emmanuel Macron.