De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pour cette réforme des retraites, l’exécutif prévoit un recul de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, ce qui oblige la majorité des Français à travailler deux années supplémentaires. Dans le cas des carrières longues, le gouvernement envisage une piste spécifique afin de garantir aux principaux concernés un départ à la retraite fidèle au système déjà en place.
Réforme des retraites : un seuil pour les carrières longues
Dès la présentation du texte, le gouvernement s’est engagé à ce qu’aucun salarié ne soit obligé de travailler plus de 44 ans. Alors que deux seuils existent déjà pour les carrières longues, placés à 16 et à 20 ans, l’exécutif réfléchit à la création d’un nouveau seuil, à 18 ans, pour tenir sa promesse. Grâce à ce changement, les salariés concernés devraient pouvoir partir à la retraite quatre années plus tôt, soit à 60 ans. Il faudra toutefois avoir validé les 172 trimestres requis et obtenir la cotisation des 44 annuités.
Réforme des retraites : un nouveau système pour les carrières longues ?
Pour bénéficier du départ anticipé prévu pour les carrières longues, chaque salarié devra avoir obligatoirement validé 5 trimestres avant ses 20 ans. Dans ce cas, vous pourrez, par exemple, partir à la retraite dès l’âge de 58 ans, si vous avez commencé à travailler à 14 ans. Afin d’apporter une compensation aux carrières fractionnées, le gouvernement envisage d’intégrer les périodes validées au titre de l’assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF) au système des carrières longues. Pour les salariés concernés, jusqu’à quatre trimestres supplémentaires pourraient être validés.