La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Une lueur d’espoir pour les salariés de Petroplus. Alors que les salariés de la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime) ont passé la journée de mardi dans l’attente qu’une offre de reprise soit déposée auprès de l’administrateur judiciaire, leur calvaire a pris fin vers 17 heures. Cinq candidats se sont en effet manifestés pour reprendre in extremis l’entreprise. Le ministère du Redressement productif a par ailleurs précisé que deux de ces offres paraissaient "sérieuses et financées". Selon lui, "il s’agit de l’investisseur suisse Terrae et de l’énergéticien égyptien Arabiyya Lel Istithmaraat". Et d’ajouter : "le gouvernement a accompagné ces repreneurs et poursuit ses efforts au côté des industriels de manière à rendre possible la reprise de la raffinerie".
"Un plan complet en plusieurs points"
De son côté, le représentant du groupe égyptien en France, Michel Billard de la Motte a assuré avoir déposé un "plan de reprise complet de la raffinerie de Petit-Couronne" qui prévoit "la reprise de la totalité du personnel". Seule une soixantaine de salariés souhaitant prendre leur retraite ne ferait pas partie de ce plan. Et alors que l’offre concerne également une société implanté dans le bassin parisien, le représentant a expliqué que "c’est un plan complet en plusieurs points : création d’une société de droit français et d’un conseil d’administration avec des personnalités françaises, financement des investissements en 2013-2014 (…), ainsi qu’un plan de recrutement et de formation".
Fort de cette annonce, le porte-parole de l’intersyndicale, Yvon Scornet (CGT) s’est réjoui sur le plateau de Canal+ : "Hier on voulait nous mettre à mort, aujourd’hui nous sommes contents, on va pouvoir travailler sur des dossiers qui vont permettre une cession et de ne pas être ce domino qui va entraîner encore d’autres dominos derrière".