Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Elles sont près de trois millions à en profiter. En 2018, la pension de réversion alimentait les comptes en banque de 2,8 millions de personnes ayant malheureusement perdu leur conjoint ou leur conjointe, informe Capital. Un chiffre stable par rapport à 2017, note d’ailleurs le mensuel. Force est de constater, en outre, que la pension de réversion profite majoritairement aux femmes dont l’espérance de vie excède celle des hommes. C’est un dispositif indispensable pour permettre le rééquilibrage des pensions entre ces derniers, le statut des femmes étant encore marqué par les inégalités de revenus durant la vie active et après la liquidation des droits.
Pour autant, si utile ce bouclier puisse-t-il se montrer, il n’en demeure pas moins imparfait alerte encore le magazine. En cause ? La règle dite de “cristallisation”, qui peut tout simplement faire disparaître la réversion. C’est à cause d’elle que les retraitées décidant de reprendre un emploi après leur cessation d’activité sont susceptibles de perdre tout droit à la pension de leur époux ou épouse.
Pourquoi le cumul emploi-retraite empêche-t-il parfois l’accès à la réversion ?
La réversion, rappelons-le, est soumise à un certain nombre de conditions parmi lesquelles figurent notamment le montant des revenus de la personne qui la demande. Problème ? Les sommes perçues grâce à l’activité professionnelle retrouvée sont prises en compte dans le calcul. Et une fois la demande initialement rejetée par la caisse de retraite, il ne sera pas possible de faire réévaluer les ressources de la personne concernée. Y compris après avoir arrêté de travailler…