Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
- 1 - Janvier : affaire Renault
- 2 - Février : affaire Laetitia
- 3 - Mars : affaire de la joggeuse disparue
- 4 - Avril : affaire Dupont de Ligonnes
- 5 - Juin : affaire Alexandre
- 6 - Août : affaire des euthanasies de Bayonne
- 7 - Septembre : affaire Neyret
- 8 - Octobre : affaire du Carlton de Lille
- 9 - Novembre : Océane, Agnès, Bastien et les fusillades marseillaises
- 10 - Décembre : affaire de la Madoff de Touraine
Janvier : affaire Renault
Le 3 janvier, trois cadres dirigeants de Renault sont accusés par l'entreprise d'espionnage "très grave" au profit de la Chine et licenciés les 15 et 16 janvier. L'enquête ne confirme pas.
Le 2 mars, Renault évoque une possible "manipulation" puis présente ses "excuses". L'enquête conclut à une escroquerie imputée à Dominique Gevrey, responsable de la sécurité de Renault.
Février : affaire Laetitia
Le 1er février, le corps démembré de Laetitia Perrais, 18 ans, est découvert dans une carrière inondée à Lavau-sur-Loire (Loire-Atlantique), près de deux semaines après sa disparition. Son ami Tony Meilhon, connu pour plusieurs affaires de violences et libéré depuis peu, a été arrêté et écroué.
Le 3 février, le président Sarkozy évoque des "dysfonctionnements graves" de la justice qui a remis Meilhon en liberté plusieurs mois avant le drame.
Ces déclarations provoquent des protestations et grèves de magistrats, d'abord à Nantes, puis dans toute la France, jusqu'au 14 février.
Mars : affaire de la joggeuse disparue
Le 31 mars, le corps de Patricia Bouchon, une joggeuse de 49 ans, disparue depuis six semaines à Bouloc (Haute-Garonne), est découvert, portant des traces de violences et de strangulation.
Le 18 juin, une autre joggeuse, Marie-Jeanne Meyer, 17 ans, disparaît sur les hauteurs de Tournon-sur-Rhône (Ardèche). Son corps partiellement carbonisé, enterré dans un trou, sera découvert trois jours plus tard dans une zone boisée et escarpée de la commune.
Avril : affaire Dupont de Ligonnes
Le 21 avril, à Nantes, les corps d'Agnès Dupont de Ligonnès et de ses quatre enfants, disparus depuis trois semaines, sont découverts sous la terrasse de leur maison.
Un mandat d'arrêt est lancé le 10 mai contre le père, Xavier, dont la voiture vide est retrouvée devant un hôtel de Roquebrune-sur-Argens (Var). Les autopsies révèlent "cinq exécutions méthodiques". Le père reste introuvable.
Juin : affaire Alexandre
Le 4 juin, un collégien de 13 ans, Alexandre Junca, disparaît à Pau à l'issue d'une fête avec des amis.
Le 26, des promeneurs découvrent un membre dans le Gave de Pau. D'autres restes humains permettant de reconstituer la quasi-totalité du corps de l'adolescent sont retrouvés sous une digue.
L'enquête n'a pour l'instant débouché sur aucune piste.
Août : affaire des euthanasies de Bayonne
Le 12 août, le docteur Nicolas Bonnemaison, 50 ans, médecin urgentiste à l'hôpital de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), est mis en examen pour avoir euthanasié 4 patients âgés depuis mars.
Il reconnaît l'euthanasie, avec, affirme-t-il, le soutien des familles. Fin novembre, 9 cas lui sont imputés.
Il s'agit de l'une des plus importantes affaires d'euthanasie de ces dernières années en France.
Septembre : affaire Neyret
Le 29 septembre, le commissaire Michel Neyret, 55 ans, N° 2 de la police judiciaire de Lyon, est arrêté puis incarcéré le 3 octobre.
Il est soupçonné de corruption avec des trafiquants de drogue et d'avoir détourné d'importantes quantités de cannabis pour rémunérer des informateurs. Il conteste. Quatre autres policiers de la PJ de Lyon et de Grenoble et un douanier de Nice sont mis en examen mais laissés libres, ainsi qu'un ancien braqueur lyonnais.
Octobre : affaire du Carlton de Lille
Le 6 octobre, le directeur de l'Hôtel Carlton de Lille est arrêté pour proxénétisme, avec son chargé de relations publiques. Le propriétaire de l'hôtel sera écroué le 13. L'affaire met alors en cause des dirigeants d'une entreprise de BTP, des policiers et un avocat lillois.
Le 16 octobre, le nom de l'ancien patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn apparaît comme ayant participé à des soirées libertines à Washington, entre décembre 2010 et mai 2011.
En dehors de cet épisode à rebondissements, un sordide fait divers tombe au milieu du mois. Le 14 octobre, une policière de Bourges, âgée de 30 ans, est tuée à coups de sabre à la préfecture du Cher par un homme de 33 ans. ce dernier était furieux de s'être vu refuser un permis de port d'arme...
Novembre : Océane, Agnès, Bastien et les fusillades marseillaises
Affaire de la petite Océane
Dimanche 6 novembre, Océane, huit ans, est retrouvée morte au bout d'une vigne par un promeneur, sur la commune de Bellegarde, dans le Gard. Elle avait disparu la veille, aux alentours de 19h, après être sortie récupérer un jeu vidéo chez des voisins…
L'autopsie de la fillette a permis de déterminer que celle-ci a été asphyxiée et poignardée à quatre reprises, a annoncé le procureur de la République de Nîmes Robert Gelli, lundi. Selon les constatations des médecins légistes, l'enfant a également été victime d'attouchements sexuels.
Dans la foulée, un homme est entendu par la police. Il s'agit d'un voisin de la famille, retraité et déjà condamné pour agressions sexuelles. Mais aucun élément ne le met en cause. Il est relâché le lundi soir.
L'enquête repart à zéro. Mais va vite rebondir lorsqu'un jeune homme se présente à la gendarmerie, mardi soir, et demande à ce qu’on vérifie s'il n'est pas l'auteur du meurtre.
L’individu de 25 ans, décrit comme toxicomane et marginal, déclare avoir trop bu le samedi soir et ne pas se souvenir de ses actes… En effet, les traces retrouvées sur la victime coïncident avec son ADN.
Affaire de la petite Agnès
Le 16 novembre, le corps calciné d'Agnès, 13 ans, élève au Collège cévenol du Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), est retrouvé dans un bois deux jours après sa disparition.
Un de ses camarades, âgé de 14 ans, admet avoir planifié le viol et l'assassinat. Après quatre mois de détention provisoire pour un autre viol dans le Gard, il avait été remis en liberté fin 2010, les experts le jugeant "réinsérable".
Le gouvernement annonce des mesures contre la criminalité et la récidive des mineurs.
Affaire du petit Bastien
Le 28 novembre, à Germigny-l'Evêque (Seine-et-Marne), Bastien, 3 ans, décède après avoir été enfermé par son père dans la machine à laver en marche pour le punir d'une bêtise à l'école. Le père, 33 ans, en grande difficulté sociale, et la mère, sont écroués.
Fusillades à la kalachnikov
A trois reprises entre le 28 novembre et le 1er décembre, des malfaiteurs armés de Kalachnikov font au total 4 morts et 2 blessés à Marseille et sa région. Parmi eux, un policier de la Brigade anti-criminalité d'Aix-en-Provence, grièvement blessé lors d'une course-poursuite, le 28 à Vitrolles (Bouches-du-Rhône), décède le 8 décembre.
Décembre : affaire de la Madoff de Touraine
Le 27 décembre, Sylviane Hamon, 54 ans, ex-employée de la BNP, est mise en examen pour abus de confiance et exercice illégal de la profession de banquier.
Elle est soupçonnée d'avoir soutiré et détourné de l’argent à une quarantaine de personnes depuis 2006 : connaissances, voisins, amis, jusque sa propre famille.Les sommes détournées vont de quelques centaines d'euros à plusieurs centaines de milliers d'euros par victime, pour un total de près de trois millions d'euros.
Sylviane Hamon affirmait travailler pour le compte d'une société de crédit et faisait miroiter des placements juteux à des personnes qui lui faisaient confiance, en faisant valoir ses contacts dans le milieu bancaire. Selon le schéma des escroqueries pyramidales, dites "à la Madoff", les capitaux investis par les nouvelles victimes servaient à payer les intérêts versés aux premiers "investisseurs".
Surnommée, depuis la découverte de son escroquerie, "la Madoff de Touraine", elle a été placée en détention provisoire et risque jusqu'à 375 000 € d'amende et 3 ans d'emprisonnement.
Vendredi 29 décembre, au matin, sa maison est détruite par un incendie. L’origine de l’incident reste à ce jour (le 29/12) encore inconnue.