Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
S’il y a un domaine où la politique de l’autruche est suicidaire, c’est en matière de patrimoine. Pour s’enrichir et préserver ses proches, il faut faire le point sur ce que l’on possède et ce que l’on doit dès 40 ans. Puis renouveler l’opération en moyenne tous les 5 ans.
Cette auto-évaluation vous permettra de fixer des objectifs patrimoniaux et de repérer les placements les mieux adaptés à vos projets en fonction des promesses de rentabilité du moment.
Pour mener cet inventaire avec sérieux, il est nécessaire de conserver une photocopie de vos contrats d’union (mariage, Pacs…), jugement de divorce, actes de donation, testaments, relevés de points retraite et autres documents officiels.
Un point sur les projets
De là, commencez par vous demander quels sont vos projets pour l'année en cours (épargne à mettre de coté, etc.), pour les cinq prochaines années (achat résidence principale, etc.) et enfin à plus long terme (diversification, etc.)
Le mariage comme le pacs ou concubinage sont des éléments susceptibles de générer des économies d’impôt. Selon votre situation, un régime basé sur la séparation de bien peut être plus avantageux que celui de la communauté réduite aux acquêts. Prenez conseil auprès de votre notaire, notamment si vous êtes proche du seuil de 1,3 millions d'euros déclenchant le couperet de l’ISF.
Sachez que, depuis le 1er janvier 2007, sauf exceptions, il n’est plus nécessaire d’obtenir une homologation par un tribunal pour obtenir un changement de régime matrimonial. Cela limite les frais puisque le notaire est le seul interlocuteur à rémunérer.
Faire un inventaire précis des biens
Si vous envisagez une séparation, prudence : le partage s’effectuera selon les biens communs acquis à deux et les biens propres de chacun. Vous serez peut-être contraint de verser une indemnité compensatrice. Bref, faites le point.
En ce qui concerne vos biens, profitez de l’occasion pour réaliser un inventaire précis. Pour démarrer sur des bases solides, vous devez notamment disposer de vos titres de propriété, relevés de portefeuilles de titres, contrats d’assurance vie, etc., sans oublier un tableau d’amortissement si vous êtes endettés.
Faites le point sur ce que vous possédez (immobilier, liquide, etc.) et ce que vous devez (crédit, etc.). Votre ratio d’endettement est une donnée clé. Généralement des charges excédant 33% du revenu disponible net sont considérées excessives.
Evaluez les biens immobiliers
Si vous possédez différents plusieurs biens immobiliers, évaluez leurs valeurs. Faites vos comptes fiscalité déduite. N’oubliez pas d’intégrer vos bonus professionnels à ce calcul : participation, intéressement, plan d’épargne salariale, etc.
Concernant le futur, examinez les arbitrages qui vous permettront d’améliorer votre situation. Est-il opportun de garder la grande maison de campagne que vous avez acquise à la naissance de votre 3ème enfant alors que le premier vient de quitter le giron familial ? Quel est votre projet de vie et la meilleure façon de placer vos économies sans prendre de risques ?
Selon votre âge et sur le long terme, songez également aux moyens financiers mobilisables en cas de dépendance avec invalidité partielle, totale…
Enfin, établissez un bilan successoral. Il vous donnera la ventilation de vos biens ainsi que les droits de succession auxquels vos héritiers seront confrontés. La culture latine n’aime pas beaucoup ce type de projections mais elles sont utiles pour préserver l’éternité sociale de votre famille…