Bruno Rejony avait 52 ans et était cheminot à la SNCF. Le soir du 24 décembre, il s'est suicidé en se jetant du TGV qu'il conduisait, créant une immense pagaille sur le réseau et privant des milliers de...
Avez-vous commencez à préparer votre cessation d’activité ? Il n’est jamais trop tôt pour se lancer et afin d’être sûr(e) de toucher sa pension en temps et heure, il importe de respecter un certain nombre de règles, souligne le site spécialisé Mieux Vivre-Votre Argent. Trois se démarquent tout particulièrement, selon nos confrères, et se montrent globalement universelles. La première consiste à prendre le temps de faire le point sur l’ensemble des droits acquis et donc à identifier les faiblesses éventuelles de sa carrière ainsi que les pièges qui pourraient se poser au moment du départ, pour ne pas avoir à souffrir d’une erreur de calcul après la liquidation.
Pour éviter tout problème de ce genre, le plus simple consiste à passer par le portail Info-retraite.fr. Bien entendu, il faut aussi identifier la bonne date pour mettre un terme à sa carrière… laquelle dépendra d’une série de critères spécifiques, dont Planet a d’ores et déjà eu l’occasion de faire la liste. Enfin, il faut aussi prendre en compte les délais nécessaires au bon traitement de la demande de départ. En général, ceux-ci n’excèdent pas six mois.
Préparer sa retraite : quels produits envisager quand on ne peut épargner “que” 100 euros par mois ?
Bien évidemment, il est aussi possible de préparer sa retraite en mettant à profit ses économies. Passer par l’épargne retraite offre un certain nombre d’avantages non négligeable, tel que la possibilité de bénéficier d’un complément de pension après la cessation d’activité. Dans certains cas, il est aussi possible de travailler à sa succession. Dépendamment des objectifs, et des ressources qu’il est possible de mettre de côté, les solutions peuvent varier.
“En pratique, le choix du produit d’épargne dépendra de l’âge de l’épargnant, de ses revenus… Si ceux-ci sont élevés, il a tout intérêt à se tourner vers le PER, qui permet de bénéficier d’un avantage fiscal. Dans le cas contraire, le PER demeure intéressant, puisqu’il permet de bloquer l’argent, sauf exceptions spécifiques, jusqu’au départ à la retraite”, analyse d’entrée de jeu l’économiste Philippe Crevel, pour qui le plan d’épargne retraite apparaît être une réponse judicieuse, y compris pour les ménages qui ne peuvent pas épargner plus de 100 euros par mois. “Ils ne bénéficieront pas de tous les avantages du PER, mais le produit présente d’autres points forts”, soutient-il.
Préparer sa retraite : faut-il changer de stratégie quand on peut mettre 200 ou 300 euros de côté ?
“Préparer son départ à la retraite suggère d'avoir recours à de l'épargne de long terme, que l’on puisse mettre 100, 300 ou 1 000 euros de côté chaque mois. Dès lors, certains placements s’avèrent plus pertinents que d’autres, mais le PER demeure toujours judicieux”, poursuit le directeur du Cercle de l’Epargne, qui suggère tout de même quelques alternatives.
“L’assurance-vie, souvent plus souple que le PER, lui ressemble assez. Quand on ne peut pas épargner beaucoup et si l’on souhaite sécuriser les montants placés, il vaut mieux éviter les unités de compte… ce qui signifie opter pour les fonds en euro. C’est un produit souple, qui permet à l’épargnant de garder la main sur une éventuelle sortie d’argent et de préparer sa succession”, juge-t-il.
Bien entendu, il y a aussi la pierre qui, grâce aux SCPI, est désormais très accessible. “Y compris pour des ménages qui ne peuvent pas placer plus de 200 ou de 300 euros de côté”, confirme Philippe Crevel. “Ce n’est pas, en revanche, un produit particulièrement liquide : il faut le vendre et faire une plus-value pour espérer récupérer son argent, ou opter pour la location. Du reste, il s’agit d’un bon placement mais il n’est pas à l’abri de toutes les crises”, conclut-il.
Comment prendre en compte l’inflation et préparer sa retraite ?
“L’inflation érode les revenus et les pensions. Dès lors, il devient essentiel de se construire un revenu supplémentaire, puisque l’on touchera forcément moins au moment du départ, si le phénomène persiste”, tranche d’entrée de jeu Philippe Crevel, qui ne manque pas de rappeler que la hausse des prix n’est pas non plus sans impact sur le rendement des produits choisis.
“Pour ne pas trop souffrir de l’inflation au moment d’épargner de l’argent, il n’existe guère qu’une solution : il faut accepter de prendre des risques. Cela veut dire acheter des actions - il faut profiter de la baisse des cours pour les payer moins cher -, opter pour la pierre papier, l’immobilier de façon générale…”, poursuit l’expert, qui n’ignore pas que ce genre de solutions s’avère plus difficile à mettre en oeuvre pour les Françaises et les Français les plus vulnérables économiquement parlant.