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Pour retrouver du pouvoir d’achat, de plus en plus de retraités sont tentés de s’installer à l’étranger. Selon les chiffres de l'Assurance retraite, ils sont près de 1,2 million à avoir fait ce choix. Parmi les destinations plus en vogue, on recense notamment le Maroc, le Portugal, l'Italie, l'Espagne, Chypre ou encore la Thaïlande, Bali et les Philippines pour les destinations plus lointaines.
Quel que soit le choix de ce pays de villégiature, une question surgit immanquablement : faut-il louer ou acheter ?
Dans un premier, sauf à profiter d’une opportunité immobilière (de plus en plus rare), la meilleure solution est de commencer par louer. Quitte à galérer un peu, car dans la plupart des pays européens, les bailleurs préfèrent les locations saisonnières plus lucratives.
Louer pour mieux juger
La location présente plusieurs avantages : tout d’abord, elle permet de faire un "stop" de quelques mois ou de quelques années dans un pays, puis de mettre le cap ailleurs si l’endroit ne tient pas ses promesses. C’est aussi l’occasion de savoir si cette terre d’élection est au top en matière de santé (densité de médecins, infrastructures hospitalières, etc.), de sécurité, de commodités, etc. Louer permet enfin de disposer d’un point de chute à partir duquel identifier les opportunités d’achat sans avoir à se précipiter.
Après cette phase d’observation, acheter peut constituer une opportunité financière, a fortiori dans les pays en voie de développement où les prix de l’immobilier sont moins élevés qu’en Europe. Mais il faut s’entourer de précautions : certains pays comme la Thaïlande, l’Ile Maurice ou le Sri Lanka restreignent les achats par des étrangers même si ceux-ci sont autorisés à louer des propriétés pendant une durée indéterminée.
Faire appel à un expert avant tout achat
Si l’achat est possible, il est conseillé de renseigner sur les frais et les taxes liées à la transaction. Le plus sage est de faire appel aux services d’un expert ayant pignon sur rue. C’est à lui qu’il reviendra de s’assurer que les titres de propriétés sont en règle et que le bien vendu ne fait pas l’objet d’une bisbille juridique, par exemple entre des héritiers.
Il appartiendra aussi à l’expert de vérifier que les caractéristiques de la maison ou de l’appartement (surface, servitudes éventuelles, diagnostics immobiliers, etc.) correspondent à la réalité et aux exigences déclaratives locales. En parallèle, Il fournira à l’acquéreur le détail des règles s’appliquant en cas de rapatriement ou du transfert des capitaux (revente).
Acheter à l'étranger avant de partir de France, c'est possible
La recherche d’un bien off-shore peut parfois être lancée sans avoir à quitter ses pénates : certains professionnels étrangers sont autorisés à exercer en France après avoir obtenu une carte professionnelle européenne. Celle-ci prouve que les qualifications du professionnel sont reconnues dans son pays d’origine.
L’acquisition du bien étranger peut être financée à partir de France à travers un prêt hypothécaire ou un prêt in fine (garantie par une épargne personnelle ou un nantissement). Ou encore via un crédit accordé par une banque domiciliée dans le pays d’accueil.
Si l’achat du bien étranger est financé grâce à une épargne accumulée en France, une déclaration auprès de la douane est obligatoire si le transfert dépasse 7500 euros, et ce quel que soit le mode de paiement utilisé : carte bancaire, chèque, virement bancaire ou paiement au comptant.
Fiscalement, les obligations du retraité dépendent du pays de résidence et de l’existence d’une convention fiscale permettant d’éviter une double imposition.