
Après une cavale de presque 10 mois, Mohamed Amra a été incarcéré à la prison de Condé-sur-Sarthe, un établissement ultra-sécurisé qui accueille des profils considérés comme sensibles. David Rameau,...
Comment vieillir chez soi lorsque l’on perd en autonomie ? Dans la plupart des cas, l’adaptation du logement nécessite des travaux plus ou moins coûteux afin de garantir votre sécurité et votre confort. Ces contraintes, près d’un retraité sur cinq (18%) y a déjà eu recours d’après les résultats d’une enquête parue en janvier 2025 réalisée par le Crédoc pour la Caisse nationale d’assurance vieillesse et l’Agence nationale du contrôle du logement social (Ancol). Un quart des quelque sondés y songe très sérieusement.
Il s’agit le plus souvent d’anticiper les besoins futurs avec l’avancée en âge. A cet égard, les conseils des proches semblent jouer un rôle important, mais pas uniquement. Ainsi 17% des personnes ayant effectué des travaux ont suivi les recommandations de leur entourage. Les autres s’y résolvent après une hospitalisation ou en cas de maladie d’un membre du foyer. Si certains refusent tout changement, parfois par déni de leur situation, le principal frein à ces adaptations réside ailleurs.
En effet, les enjeux sont également financiers. Les sondés n’ayant pas fait ou pas prévu de travaux alors qu’ils en auraient besoin citent ainsi en nombre la problématique de leurs coûts. De fait, dépenser entre 3000 et 10 000 euros pour réaménager une pièce représente une somme que nombre d’entre eux ne peuvent débourser.
Pour rendre ces travaux plus accessibles, plusieurs dispositifs sont mis en place, en particulier pour les retraités à revenus modestes. Le plus connu, MaPrimeAdapt’, propose une aide unique pour les travaux d’adaptation du logement. Cette aide est ouverte aux personnes :
- âgées de 70 ans et plus:- ou de 60 à 69 ans en perte d’autonomie (attestation GIR 1 à 6) et/ou de handicap
Pour les ménages modestes à très modestes, la prise en charge va de 50% à 70% du coût des travaux, dans la limite d’un plafond de 22 000 euros hors taxes. Ces subventions permettent de réduire l'impact financier des aménagements nécessaires. Les retraités peuvent également solliciter d’autres aides.
Les aménagements réalisés concernent principalement la sécurité et le confort. seniors privilégient certains travaux afin de réduire les risques d’accident et améliorer leur quotidien.
La douche figure parmi les aménagements les plus fréquents (77 % des retraités ayant effectué des travaux). En effet, la baignoire, souvent difficile d’accès, est remplacée par des douches de plain-pied, faciles à utiliser et sécurisées. Un quart des seniors choisissent aussi d’installer des barres d’appui ou des systèmes de maintien, comme des sièges adaptés.
Ajoutons un point essentiel relevé par une ergothérapeute dans le cadre de l’une des conférences en ligne organisées par Planet.fr, si vous devez aménager votre douche notamment, il faudra se montrer vigilant avec les maîtres d'œuvre. Il faudra en effet éviter qu’une marche ou un rebord rende l’accès à la douche trop difficile.
Près d' un retraité sur cinq opte pour l’aménagement d’une chambre au rez-de-chaussée, afin d’éviter les escaliers. Cette décision permet de créer un espace de vie autonome, même en cas de perte de mobilité.
Quelque 47% des personnes sondées et qui ont réalisé des travaux ont fait installer des volets électriques. Leur manipulation plus simple que des volets classiques facilite le quotidien.
Autre aménagement courant, le rehaussement des toilettes (22 % des choix d’aménagements cités) permet d'éviter les douleurs et, là aussi, facilite le quotidien. surtout pour les personnes ayant des difficultés à se lever.
Le monte-escalier électrique - en dépit de toutes les campagnes publicitaires qui vantent ses mérites - n’est pas cité dans cette enquête, à l’inverse des barres d’appui et des rampes, qui peuvent faciliter l’ascension.
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D’autres aménagements simples et pourtant utiles ont également les faveurs des Français concernés:
Une fois ces travaux réalisés, les résultats sont évidents. Selon l’étude, 68 % des retraités jugent leur logement devenu plus confortable et 36 % se sentent en sécurité grâce aux aménagements effectués. Cela se traduit par un meilleur quotidien et une plus grande autonomie au sein du domicile.