Les concentrations moyennes de résidus de chloridazone, un pesticide retiré du marché depuis 2020 dépassent la valeur maximale établie au niveau européen dans de nombreux départements, d’après un rapport de...
Si vous avez acheté, il y a 5 ans, vous avez certainement emprunté à un taux plus élevé qu'aujourd'hui. Rien n’est perdu. Vous pouvez également bénéficier de l’actuelle baisse des taux en renégociant les conditions de votre prêt. Les emprunteurs ne s’y trompent pas. En 2013, selon l’Observatoire Crédit Logement-CSA, des opérations de renégociation ont représenté 30% de l’activité du marché. Alors, pourquoi pas vous ?
La conjoncture est au beau fixe. Durant l’été 2014, les taux à 15 ans sont tombés sous la barre des 3% et ceux à 25 ans vers 3,5%. Du jamais vu depuis les années quarante. Sur le principe, il faut que savoir que c’est au début d’un prêt que la renégociation est la plus avantageuse. A cette période, les intérêts représentent l’essentiel du remboursement, celui du capital n’intervenant que dans un second temps.
Pour que l’opération soit intéressante, les spécialistes estiment que l'écart entre votre taux d'intérêt initial et le nouveau soit au minimum de + ou - 1 point. Si c’est le cas, banco ! A titre d’exemple, un crédit de 370 000 euros négocié sur 25 ans au taux de 4,85% équivaut à une mensualité de remboursement de 2 830 euros/mois (TEG). Le même montant financé à 3,34% fait tomber cette charge à 2 655 euros, soit 175 euros économisés chaque mois.
Quitter sa banque ou y rester ?Vous pouvez renégocier auprès de la banque qui vous a vendu le prêt ou vous adresser à une autre enseigne. Chaque formule à ses avantages et ses inconvénients. Renégocier auprès de votre banque vous évitera d’avoir à monter un nouveau dossier (bulletin de salaire, etc.), car l’établissement vous connaît. Si vous restez, vous ne couperez pas à des frais de dossiers. Heureusement, ils sont modulables. A la caisse d’Epargne, ils varient par exemple dans une fourchette de 3 000 à 600 euros. Ici comme ailleurs, négociez pied à pied.
C’est en quittant votre banque que vous obtiendrez vraisemblablement le meilleur taux de remplacement. En contrepartie, vous devrez acquitter des pénalités de remboursement auprès du 1er préteur. Ils peuvent aller jusqu’à 3% du capital restant dû, avec un butoir fixé à 6 mois d’intérêts. Vous devrez également monter un nouveau dossier et acquitter des frais financiers et de garanties (frais d'hypothèque..), pouvant représenter jusqu’à 2% du capital emprunté. Au final, vérifiez que l'économie réalisée grâce à la renégociation dépasse les frais qu’elle engendre.
Sachez que les frais de dossier sont négociables et que vous disposez désormais de la possibilité d’assurer votre crédit auprès d’une autre compagnie que celle promue par votre banque grâce à la loi Hamon. Elle vous permet de changer d'assurance emprunteur pendant un an, à compter de la signature du nouveau contrat de prêt. La renégociation du prêt vous donne aussi la possibilité de diminuer sa durée tout en conservant la même mensualité. Réservée aux emprunteurs qui ne connaissent pas d’érosion de leur pouvoir d’achat, cette formule est la plus intéressante puisque l’amortissement de votre crédit sera accéléré. Vous paierez donc moins d’intérêts.
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