De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Samedi soir, Nicolas Dupont-Aignan était l’invité du Journal de 20h de TF1. Mais avant même que son interview commence, le candidat à l’élection présidentielle a quitté brusquement le plateau pour manifester son mécontentement. Il reproche à la chaîne de ne pas l’avoir invité au débat présidentiel qu’elle organise ce lundi soir, à un mois du premier tour.
Le maire de Yerres a accusé la chaîne de télévision de porter atteinte au pluralisme politique et à la démocratie. "J’ai le devoir de quitter le plateau et je donne deux jours à la chaîne TF1 pour inviter tous les candidats et pour permettre aux Français de trancher. (…) Je souhaite que par mon geste, votre chaîne renoue avec la démocratie", a-t-il expliqué à la journaliste Audrey Crespo-Mara avant de partir. Un départ qui n’est pas resté sans réaction puisque le groupe a publié un communiqué.
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Un débat organisé dans le respect du principe d'équité
Il y a quelques semaines, TF1 avait annoncé son intention d’organiser un débat en vue de l’élection présidentielle avec uniquement les cinq candidats "au-dessus de 10%" dans les sondages. Depuis, Nicolas Dupont-Aignan, qui ne fait pas partie de la liste retenue par la chaîne, mène la vie dure à la première chaîne de télévision afin de la pousser à inviter l’ensemble des candidats. Après l’avoir publiquement attaquée, le candidat de Debout la France a saisi le Conseil d’Etat qui a finalement rejeté sa requête, estimant qu’il n’y avait pas eu d’atteinte grave au pluralisme. Le Conseil supérieur de l'Audiovisuel (CSA) s'était également exprimé dans ce sens, étant donné que le débat a lieu avant le 10 avril, date à laquelle l'égalité stricte du temps de parole débute.
Dans son communiqué, TF1 a insisté sur le fait que ce débat était organisé dans le respect du principe d’équité qui veut que chaque candidat ait un temps de parole dans les médias en accord avec leur représentativité. "La chaine se conforme strictement, comme elle le fait toujours, aux règles et recommandations du CSA. Dans une période d’équité du temps de parole et d’égalité, elle a organisé le débat du 20 mars et les interviews politiques "spéciale présidentielle", au sein de ses journaux télévisés", a-t-elle déclaré. TF1 ne semble donc pas vouloir céder à l’ultimatum de Nicolas-Dupont Aignan.