De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Nouvelle promesse de campagne ! Emmanuel Macron, qui avait placé son précédent quinquennat sous le signe des baisses d’impôts. Il n’entend pas, selon toute vraisemblance, y renoncer après avril 2022 s’il est effectivement réélu à l’issue de l’élection présidentielle. En témoignent ses récentes prises de parole ! Le chef de l’Etat souhaite rejouer la suppression de la taxe d’habitation… mais cette fois-ci avec la contribution à l’audiovisuel public (CAP), plus connue sous le nom de redevance audiovisuelle ou redevance télé.
Il s’agit, a expliqué Emmanuel Macron, d’une mesure de “cohérence”, qui fait directement suite à la suppression du précédent impôt local à partir duquel elle était collectée. En outre, rappelle la banque en ligne Boursorama sur son site, c’est une marotte qui revient régulièrement dans la bouche de l’exécutif : Gérald Darmanin l’avait déjà envisagé en 2019, alors qu’il était ministre des Comptes publics.
Pour les Françaises et les Français concernés, la réforme permettrait de réduire de 138 euros l’impôt à payer à l’année, informe Tout sur mes Finances.
Combien coûtera la suppression de la redevance télévisée ?
La suppression de la redevance télévisée coûtera forcément beaucoup. Sur le plan financier, Boursorama estime le coût à environ 3 milliards d’euros en moins dans la poche de l’Etat. Une somme d’autant plus conséquente si le président de la République décide de continuer à financer les services qui en dépendaient jusqu’à présent.
Dans les faits, la CAP constitue actuellement la principale source de financement des entreprises de l’audiovisuel public français. Celles-ci réunissent :
- France Télévision,
- Radio France,
- France Médias Monde (RFI, France 24)
- TV5 Monde
- Arte
- L’Institut national de l’audiovisuel (Ina)
Marine Le Pen, qui prône elle aussi une suppression de la CAP a trouvé une solution à ce problème : privatiser ces chaînes ; de sorte à ce qu’elles ne soient plus financées par l’Etat… avec le risque, évidemment, que l’offre ressemble donc davantage à celles proposées par leurs concurrentes.
L’autre solution consisterait donc à la remplacer ; soit à l’aide d’une création d’impôt potentiellement ardue à défendre sur le plan politique où via l’augmentation d’un autre prélèvement. Un véritable calcul politique, donc, pour récupérer de potentiels gains électoraux ? Rendez-vous après la potentielle entrée en vigueur d’une telle mesure.