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INTERVIEW. Noëlle Châtelet, écrivaine et présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), se confie le suicide de sa mère mais également sur son combat sur le droit à mourir.
Nouvelle promesse de campagne ! Emmanuel Macron, qui avait placé son précédent quinquennat sous le signe des baisses d’impôts. Il n’entend pas, selon toute vraisemblance, y renoncer après avril 2022 s’il est effectivement réélu à l’issue de l’élection présidentielle. En témoignent ses récentes prises de parole ! Le chef de l’Etat souhaite rejouer la suppression de la taxe d’habitation… mais cette fois-ci avec la contribution à l’audiovisuel public (CAP), plus connue sous le nom de redevance audiovisuelle ou redevance télé.
Il s’agit, a expliqué Emmanuel Macron, d’une mesure de “cohérence”, qui fait directement suite à la suppression du précédent impôt local à partir duquel elle était collectée. En outre, rappelle la banque en ligne Boursorama sur son site, c’est une marotte qui revient régulièrement dans la bouche de l’exécutif : Gérald Darmanin l’avait déjà envisagé en 2019, alors qu’il était ministre des Comptes publics.
Pour les Françaises et les Français concernés, la réforme permettrait de réduire de 138 euros l’impôt à payer à l’année, informe Tout sur mes Finances.
La suppression de la redevance télévisée coûtera forcément beaucoup. Sur le plan financier, Boursorama estime le coût à environ 3 milliards d’euros en moins dans la poche de l’Etat. Une somme d’autant plus conséquente si le président de la République décide de continuer à financer les services qui en dépendaient jusqu’à présent.
Dans les faits, la CAP constitue actuellement la principale source de financement des entreprises de l’audiovisuel public français. Celles-ci réunissent :
Marine Le Pen, qui prône elle aussi une suppression de la CAP a trouvé une solution à ce problème : privatiser ces chaînes ; de sorte à ce qu’elles ne soient plus financées par l’Etat… avec le risque, évidemment, que l’offre ressemble donc davantage à celles proposées par leurs concurrentes.
L’autre solution consisterait donc à la remplacer ; soit à l’aide d’une création d’impôt potentiellement ardue à défendre sur le plan politique où via l’augmentation d’un autre prélèvement. Un véritable calcul politique, donc, pour récupérer de potentiels gains électoraux ? Rendez-vous après la potentielle entrée en vigueur d’une telle mesure.
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