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La fonction présidentielle apporte beaucoup d’avantages, sauf dans le domaine fiscal. L’exemption d’impôt sur le revenu ne fait pas partie des privilèges accordés au président. Comme ses prédécesseurs, Emmanuel Macron sera donc soumis à l’impôt. Le montant dont il devra s'acquitter a subi plusieurs modifications au cours du quinquennat de son prédécesseur.
En 2012, François Hollande a modifié à la baisse la rémunération présidentielle, en l'indexant par décret sur celle des fonctionnaires. Le salaire du président est donc passé de 21 300 euros bruts, montant touché par Nicolas Sarkozy, à 14 910,31 euros bruts par mois. Cette somme qu’Emmanuel Macron touchera dès son arrivée à l’Elysée est composée d’une indemnité de base (11 580,82 euros), d’une indemnité de résidence (347,43 euros) et d'une indemnité de fonction (2 982,06 euros), selon le Journal du net.
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Depuis janvier, la totalité de l’indemnité présidentielle est imposable
Jusqu'ici, seules les indemnités de base et de résidence étaient imposables. Ainsi, selon les calculs du Journal du ne t, en 2015, François Hollande avait touché 143 139 euros et avait alors dû payer 40 152 euros d’impôt, soit 28% de sa rémunération. Pour Emmanuel Macron, les choses seront cependant différentes.
Un amendement voté en novembre 2016 par l’Assemblée nationale soumet en effet l’indemnité de fonction à l’impôt, comme le rapporte L’Obs. Son salaire net sera donc légèrement inférieur à celui de son prédécesseur. Avec cette mesure entrée en vigueur en janvier dernier, le salaire du président devient donc entièrement imposable. Selon le député René Dosière, en charge du contrôle des dépenses de la présidence française, cité par Le Point, le nouveau chef d'Etat devra payer environ 12 000 d'impôts supplémentaires par an.
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