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Dis-moi pour qui tu votes, je te dirais quelles sont tes pratiques sexuelles. Voilà en creux l'objet d'une enquête Ifop pour le réseau social libertin Wyylde, publiée par RMC mardi.
Invité sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin (BFMtv/RMC) pour parler de cette étude, le directeur du pôle politique/actualité de l'Ifop, François Kraus, en a détaillé les résultats.
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Selon ce dernier, les résultats de l'enquête montre que plus on est à gauche, "plus on a une sexualité débridée, décomplexée". "Ca se voit sur la pratique de l'échangisme où la proportion (de pratiquants) est deux fois plus élevée que chez les sympathisants d'extrême droite", a commenté François Kraus.
A l'extrême droite, on est plus pour la fessée
"Les personnes d'extrême gauche sont plus décomplexées mais aussi les personnes d'extrême droite", avance ce dernier. Avant toutefois de montrer ce qui les démarquent : "Les personnes d'extrême droite sont plutôt jeunes, urbaines, peu diplômées, peu influencées par la religion, ils n'ont donc pas de carcan particulier qui limiterait leur sexualité. Il y a aussi une certaine forme de transgression. Et puis il y a aussi des pratiques qui ne rentrent pas dans le schéma classique de rapport égalitaire entre hommes et femmes."
Et celui-ci de détailler ces pratiques : "Ils sont moins imprégnées de la culture féministe et se laissent plus aller à des pratiques un peu hard issue de la culture porn, comme la fessée ou l'éjaculation faciale."
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