De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que l’ordre semble rétabli à Trappes après les violences de la fin de semaine dernière, les événements ont quelque peu agité la séance des questions au gouvernement de ce mardi 23 juillet. Jacques Myard, député UMP des Yvelines a qualifié ces violences urbaines d’ « événements inadmissibles ». Il a tenu à « rendre hommage aux hommes de la police nationale, qui font appliquer les lois de la République dans des conditions très difficiles », et, abordant la question du voile intégral, a interpelé le Premier ministre. « Quelles mesures comptez-vous prendre pour mettre un terme au poison des dérives communautaristes ? »
C’est Manuel Valls qui a pris le micro. Pour le ministre de l’Intérieur les événements de ce week-end sont « des faits qui méritaient une réponse ferme de l’Etat ». « La seule réponse, dans ce domaine comme dans bien d’autres, c’est l’application de la loi, c’est l’application de la loi républicaine » a affirmé Manuel Valls. « Dans ces moments difficiles pour notre pays, crise économique ou crise de confiance, il y a une seule réponse : c’est la loi. Et pour vivre ensemble, et je veux le rappeler à chacun, il y a une valeur inestimable, et cette valeur c’est la laïcité » a-t-il ajouté.
Quant à la question du voile intégrale, le ministre de l’Intérieur s’est montré ferme. « La loi qui interdit le voile intégral, c’est une loi émancipatrice, c’est une loi qui permet la libération de la femme, c’est une loi qui permet l’égalité entre la femme et l’homme, c’est une loi qui permet de se battre contre tous les fondamentalismes » a-t-il martelé. Des propos, une fois n’est pas coutume dans l’hémicycle, qui lui ont valu d’être applaudi par des élus UMP. Lors du vote sur la loi interdisant le port du voile intégral dans les lieux publics, Manuel Valls faisait partie des rares membres de l’opposition à avoir voté en faveur du texte.